Thierry CROUZET

Pas de longue traîne cette année

Au printemps 2006, nous avions 70 candidats potentiels à la présidentielle 2007, à l’automne nous en avions encore plus de 30, ils resteront sans doute à peine plus de 10 en avril, même si Nicolas Voisin en liste encore 25.

Pour moi, c’est un très mauvais signe pour la démocratie. Nos personnalités s’assoient sur leurs convictions pour récupérer un poste de ministre ou de député. Chevènement anti-européen s’allie avec Ségolène Royal pro-européenne. MAM avec Sarkozy alors qu’elle ne partage rien avec lui. Je voudrais au contraire que tous ceux qui ont des idées non exprimées se présentent. Un peu de courage José et Clémentine.

Tout ça c’est de la popote pour se partager un marché politique de taille finie. Aux États-Unis, on a inventé la loi anti-trust pour éviter ce genre d’alliance dans le business. On s’est même rendu compte que le business n’était pas un champ limité, qu’on pouvait créer de nouveaux besoins. En politique, en France en tout cas, on s’interdit au contraire d’innover, d’aller vers plus de pluralité, vers ce qui serait la vraie démocratie, la participation à la vie de la cité de tous ceux qui en éprouvent le désir.

Dans un monde sans longue traine politique, un monde fermé, le cinquième pouvoir ne peut pas s’exprimer. Il naît avec la liberté d’expression, la liberté de publication, la liberté politique… Elle fut à l’œuvre en 2002 en France comme je l’explique dans Le cinquième pouvoir, je crains qu’elle ne le soit pas en 2007, que nous assistions à une bataille électorale d’un autre temps, le débat d’idée étant déjà, quant à lui, archaïque.

Dans le business, personne ne s’interdit de lancer un nouveau produit ou service sous prétexte qu’il y a déjà des vedettes sur le marché. Les entrepreneurs sont courageux. Les politiciens le sont beaucoup moins. Ils préfèrent se faire embaucher plutôt que se lancer seul. Ils ne donnent pas aux jeunes l’exemple d’une France aventureuse.

En l’absence de longue traîne, nous en revenons à la dictature des grands partis. Je les félicite. Au nom du vote utile, ils ont réussi à faire taire la diversité des opinions, diversité dont nous avons besoin pour être innovants.

Imaginez la recherche cantonnée à un domaine particulier, la physique quantique par exemple, ce serait dramatiquement stérile. C’est parce que les scientifiques et les techniciens s’autorisent toutes les directions a priori qu’ils nous proposent sans cesse des nouveautés. Nous faisons de même sur le web, lançant chaque jour de nouvelles initiatives. Rien de tout cela en politique, on dirait que dans ce domaine l’imagination humaine s’est figée, incapable qu’elle est, en fait, de s’arracher au vieux modèle monarchiste.

Il y a un gâteau à se partager. Quelques postes de ministres et de députés. Personne ne songe qu’on peut l’agrandir démesurément et que ce serait bénéfique aux pays, même Ségolène Royal qui ne cesse de vanter la démocratie participative. Nous n’en sommes plus au temps où une élite pouvait avoir une quelconque supériorité sur le peuple. Ce peuple est dorénavant tout aussi informé, tout aussi compétent, tout aussi capable de faire connaître ses idées et de les mettre en œuvre.

Non, le cinquième pouvoir n’a pas renoncé à se battre. Il continue de construire le monde sur les bases nouvelles de la wikinomics. Et c’est bien sûr ça qui est le plus important. Après avoir converti Ségolène Royal à sa philosophie politique, il continuera vulgariser la politique Open Source.

Axel @ 2007-01-16 13:43:15

Même si elle focalise toute l’attention des médias, l’élection présidentielle n’est pas la bonne élection pour le cinquième pouvoir.

Quand un candidat inconnu se présente pour devenir président de la république, cela fait tout de suite mégalo, et sur le fond c’est irréaliste. Il est impossible de confier à un inconnu le plus haut poste de l’Etat, en charge du nucléaire, du système policier, etc.

Ce n’est pas en trois mois qu’on peut faire confiance à un homme pour un tel poste, si on ne l’a pas vu à l’oeuvre pendant des années, dans d’autres charges politiques, pour pouvoir juger de son usage du pouvoir.

Je crois que le 5e pouvoir devrait se focaliser sur les autres élections, les législatives par exemple, et les municipales. C’est là qu’il est possible de faire élire un inconnu, hors système, sans grand risque.

C’est aussi comme cela que fonctionne le Web. Ce que tu dis souvent : un inconnu lance un produit dans un coin, en local. Si cela fonctionne, si son produit est performant, il y a contagion virale.

Ce principe n’est pas transposable pour une présidentielle. Il est transposable pour une élection locale.

Si le 5e pouvoir parvient à faire élire un député d’un nouveau genre, et que ce député remplit bien ses fonctions, il pourra y avoir contagion positive.

Les législatives sont en Juin, ce qui laisse un peu de temps.

Thierry Crouzet @ 2007-01-16 14:04:13

Je suis sûr que le cinquième pouvoir jouera l’année prochaine pour les municipale... parce que son domaine d’action est le local... parce c’est à ce seul niveau qu’on peut faire de la politique.

Tout ce que tu viens de dire suffit à démontrer que le régime présidentiel est obsolète... je suis pour la proportionnelle intégrale qui permet à tous les courants de s’exprimer, les plus novateurs notamment.

Casabaldi @ 2007-01-16 14:18:59

tu dis " ils ont réussi à faire taire la diversité des opinions, diversité dont nous avons besoin pour être innovants."

Ils ont sans doute réussi dans les urnes.

Mais, du coup, on s’exprimera ailleurs ! Pour moi, la non représentativité des urnes (qui ressemble beaucoup à un "marché" qui serait contrôlé par un oligopole) ne fait que renforcer le 5eme pouvoir, ailleurs. Dehors, dans la rue, dans les cafés, sur les blogs, etc.

A ce rythme là, et s’ils ne laissent pas s’exprimer les nouvelles tendances pour préserver le pré carré, tout ce qu’ils vont y gagner, c’est que la marmite chauffe et que la pression monte.

C’est ce que j’essaie de décrire ds mon dernier post (commentaires bienvenus !)

Enfin, je suis assez persuadé que les élections quelles qu’elles soient, ne sont pas le terrain "naturel" du 5eme pouvoir. (je ne dis pas qu’il ne peut pas y avoir d’impact, mais simplement, que "l’élection" est dans sa structure même, contraire à la notion et au fonctionnement du 5eme pouvoir).

aztl @ 2007-01-16 14:41:36

Oui je suis d’accord, le système présidentiel tel qu’il est défini aujourd’hui est obsolète.

Je suis pour un régime parlementaire désigné à la propotionnelle qui serait beaucoup plus représentatif du 5 pouvoir.

lény @ 2007-01-16 16:10:17

axel : d’accord avec toi concernant le genre d’élections à cibler. Cela dit, le réseau -pour ne pas dire °5pouvoir, je ne suis pas convaincu par son impact- peut et doit s’entrainer sur toutes les élections et celle ci est quand même un bon exercice tant elle focalise les attentions.

thierry: le pouvoir (le normal) ne donne évidemment pas le bon exemple pour une jeunesse aventureuse. Mais il donne l’image qui renforce sa position; l’allégence du nombre à UNE personnalité, l’image d’un dominant qui fait se ranger dans le rang les dominants plus faibles, l’image qui le perpétue, cohérent avec son sens propre. Le pouvoir est là en parfaite posture générative, un vrai bonheur pour lui quoi !

Julien @ 2007-01-16 20:26:18

Salut, je viens juste de tomber sur ce blog (je n’y suis pas familier depuis longtemps), mais je trouve ça géniallissime !

Je voudrais réagir à ce que dit Axel concenrnant la relation "présidentielles-cinquième pouvoir".

Tu dis que "l’élection présidentielle n’est pas la bonne élection pour le cinquième pouvoir." Je ne suis pas un pro du sujet, mais je pense que c’est déjà un début, et si on considère purement l’intérêt d’une telle échéance, il me semble important d’utiliser cette capacité nouvelle à se forger une opinion libre pour peser sur l’élection et éviter 5 années de non-action (à mon avis très funeste pour la situation socio-éco actuelle de la France).

A mon sens, il ne s’agit pas de choisir "un candidat inconnu", car effectivement c’est une lourde responsabilité qui nécessite certaines qualités techniques. Moi je pense qu’on en a déjà sous les yeux. Le plus important vu la méfiance actuelle de tout le monde vis-à-vis des hommes politiques en général, ce sont les qualités morales. Et pour moi la première pour ce poste, c’est l’honneteté.

Tu dis : "en trois mois (qu’) on peut faire confiance à un homme pour un tel poste, si on ne l’a pas vu à l’oeuvre pendant des années, dans d’autres charges politiques, pour pouvoir juger de son usage du pouvoir." Totalement d’accord sur l’idée de confiance, mais je pense justement qu’au fond, on peut ressentir l’état d’esprit, et écouter aussi bien ce qu’elle/il dit et comment elle/il le dit. Des femmes comme Hautain, Lepage et des mecs comme Hulot, Bayrou (pour ne citer qu’eux), je ressens une honneteté chez eux.

Tout ça pour dire que, pour moi, l’un des avantages du 5ème pouvoir, c’est d’inciter les gens à s’intéresser en profondeur à tous les candidats et à aller voir ce qu’ils ont à dire. Et Sarko/Ségo, pour moi, c’est bonnet blanc et blanc bonnet niveau honneteté. Leurs sites sont incompréhensibles, on y voit rien. Et dans le cas Sarko, il évite tout simplement cet univers, il est vrai néfaste pour sa personne. Ils font de la comm via la télé (puissant média de manipulation des foules). A l’inverse, les personnes citées plus haut proposent, discutent, sont ouvertes. Elles ont chacune leurs compétences, mais la manière de voir la politique y est. Moi, je le cache pas, je pense voter Bayrou, justement parce que ce mec est honnête et a envie de fédérer, et que c’est ça qui peut aider la France, l’Europe, le monde. Et son idée de gouvernement d’union nationale me plaît, car il y a à l’heure actuelle beacoup plus de personnes honnêtes et compétentes qu’on ne le croit à l’examen du sombre paysage politique français !

Voilà mon opinion. Vive la liberté de penser et le cinquième pouvoir.

Reivilo @ 2007-01-16 21:54:25

Très vite on sourit en lisant ce billet. Ca se termine en éclats de rire.

Juste une chose :

Sur "Ce peuple est dorénavant tout aussi informé, tout aussi compétent, tout aussi capable de faire connaître ses idées et de les mettre en œuvre". C’est par cette phrase même que vous faites la démonstration Thierry de votre méconnaissance de la société française, puisqu’il s’agit de celle-ci. Alors ceux dont vous parlez...

Allez, une seconde :

Sur les candidats, pourquoi voudriez-vous qu’il y en ait plus alors qu’on a peine à tous les entendre ? Le problème est là. Et il n’a rien à voir avec la nature du suffrage. Encore de l’incompétence politique...

Thierry Crouzet @ 2007-01-16 22:15:24

@Reivillo... lisez mon livre et revenez me critiquer :-)

Je veux plus de candidats, parce que je veux plus d’idées, plus de possibilités, plus de solutions... c’est tout simple. Et je veux plus de candidats pour que chacun mettent en place avec ses moyens, qu’il soit élu ou non, ses idées.

YMC @ 2007-01-17 01:05:25

Thierry, comparaison n’est pas raison mais avec 16 candidats la campagne présidentielle de 2002 était-elle plus démocratique que celle de 1995 et ses 9 candidats ?

Personnellement, je ne suis pas certain que la multiplicité des candidatures améliore la qualité des débats. Au contraire, les zeize candidatures de 2002 ont avant tout contribué à rendre inaudible toute candidature !

Reste à savoir quel doit être le bon équilibre...

Ottakar @ 2007-01-17 02:05:50

Il me semble que le nombre de candidat restera toujours faible du fait des critères discriminatoires qui permettent à un citoyen de se présenter...

Vu sur ZDnet.fr l’interview d’Alexandre Zapolsky:

http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39366282,00.htm?xtor=1

On dirait que l’open source rend optimiste :)

@Reivilo... vous semblez en connaître un rayon sur la compétence des citoyens comparé à celles de nos politiciens. A votre tour de nous donnier des exemples de la supériorité de ces hommes politique?

Garbun @ 2007-01-17 02:44:26

"Personnellement, je ne suis pas certain que la multiplicité des candidatures améliore la qualité des débats. Au contraire, les zeize candidatures de 2002 ont avant tout contribué à rendre inaudible toute candidature !"

Quans tous les candidats auront un site clair avec leur programme détaillé (et si possible des podcasts pour se faire une idée plus précise d’eux), il n’y aura plus de soucis.

Thierry Crouzet @ 2007-01-17 09:34:36

En 2002, c’est la candidature de Jospin qui fut inaudible car le PS n’avait rien à dire. Nous allons vers plus de candidats car devenir candidats devient techniquement de moins en moins difficile et parce que le monde étant en crise nous avons besoins de toutes les solutions possibles. Nous n’allons pas vers un temps de gestionnaires mais d’aventuriers.

Reivilo @ 2007-01-17 13:07:31

Tout ça respire un peu la candeur...Plus de candidats, plus d’idées, plus d’aventure !!

A un système parlementaire bipartite correspond une campagne bipolarisée. Le problème est là, je le répète. Des idées, il y en a suffisamment et de toutes sortes.

Je ne comprends pas la focalisation de chacun ici sur le nombre de candidats. On a une vraie campagne qui démarre, avec de vrais enjeux et vous restez là, sur le côté, à vous interroger sur cette question.

PS : Je ne critique pas votre livre Thierry mais votre idéologie.

Iza @ 2007-01-17 18:41:47

pff Reivilo... candeur, angelisme et utopie. OK, le message est passé.

C’est notre moteur, cette vision du futur, chacun ses ressorts... Je ne suis pas sûre que le cynisme par exemple (je ne parle pas pour vous), toujours moins critiqué intellectuellement ou le pessimisme de bon aloi fassent plus avancer les chose que notre enthousiame.

Pour le reste, Thierry pointe ce qui lui semble être un indicateur pertinent de tendances qu’il développe (certainement :), nous allons voir ça très vite), dans son bouquin. Il est bien évident que ça ne constitue pas pour lui le coeur du problème.

En ce qui concerne les vrai enjeux, il me semble aussi que nous en parlons souvent aussi.

Garbun @ 2007-01-17 19:54:59

Reivilo, concrètement, tu proposerais quoi?

Reivilo @ 2007-01-17 21:07:02

Pour que Bayrou l’emporte ? ;-)

Garbun @ 2007-01-18 00:48:21

Pour changer les choses en bien.

Enfant Terrible @ 2007-01-18 06:45:25

Je crois que nous sommes tous d’accord pour constater que Reivilo n’as pas réellement eu le temps matériel de comprendre le livre de Thierry.

1) Thierry ne propose pas une idéologie car si c’était vraiment le cas, nous ne pourrions rien ajouter ou retrancher (ce qui semble de plus en plus se produire au sein des partis) et ce blog en lui-même ne fonctionnerait pas du tout.

2) Que nous votions ou pas, l’immersion totale que chaqun de nous vit dans ce pays n’a pas de coté sur lequel nous puissions rester. Certaines personnes qui vivent dans des tentes rouges aimeraient, en effet, pouvoir s’extraire de cette immersion pour retrouver la liberté d’exposer leurs idées.

3)On pourrait effectivement croire que toutes les idées exprimées sont de toutes sortes. Mais lorsqu’on prends patiemment le temps de comprendre quels intérets les motive, on s’aperçoit qu’il n’en reste plus beaucoup.

4)pour finir l’énumération, vouloir réduire le nombre d’oreilles qui écoutent les idées à une seule paire (celles de Bayrou ou d’un ou d’une autre)n’a jamais fait progresser un pays (Orwell a écrit quelque chose la dessus je crois...).

Par contre, J’observe dans tous les milieux politiques une dérive systémique industrielle qui tend à faire croire à tous et à toutes que les entreprises seraient devenues des produits de consommation que l’on peut acheter et jeter dans une poubelle après usage.

Ceux qui se sont avisés, tels que décrits dans les lectures de thierry (wikinomics),d’une réalité élémentaire, à savoir que les entreprises sont avant tout un groupe de personnes connectées, ont pu réaliser plus que détruire.

La réelle aventure économique et politique qui reste encore à vivre dans ce pays serait de trouver des idées pour permettre aux entreprises de se transformer et de rester au lieu de les voir se multiplier comme des cellules cancéreuses (elles n’abritent pas toujours des activités constructives) qui pourrisent la qualité des produits et des services qu’elles offrent, pour disparaitre quelque temps après au son du rot des traiders ou des mafieux qui s’en sont gavés.

A ce titre, un postulat qui est passé sous les nez de nos économistes trop occupés à rabâcher les sempiternelles leçons anglo-américaines en lutte contre le spectre du communisme, commence à faire ses petits sur le net:

Hé oui les amis, LA CONCURRENCE NE LIBERE PLUS,DANS UN ESPACE RESTREINT ELLE SUPPRIME.

Thierry Crouzet @ 2007-01-18 08:44:50

Bravo. La wikinomics, c’est justement une économie de collaboration et non plus de concurrence, on travaille tous ensemble pour construire un nouveau monde (je ne vais pas dire un monde meilleur). Mais un nouveau monde car au fond nous désirons tous la nouveauté, c’est un de nos moteurs, nécessaire pour alimenter notre curiosité.

Ludovic @ 2007-01-22 00:19:41

Pas si sur,

Cette traine reste toujours en lame de fond, pour preuve la possible candidature de José Bové. Lui ou encore Nicolas hulot arrivent à drainer tout un flux de connecteurs.

Enfant Terrible @ 2007-01-22 03:54:25

Cher Ludovic,

cliquez sur Archives / Décembre 2006 / Article 17 : La longue traine .

Cet article peut permettre de comprendre pourquoi une stratégie d’apparition temporelle de concurrents sur un même marché ne peut que diviser le nombre de demande pour les offrants. Avec un petit bémol pour les candidats cités :la demande et l’offre peuvent ne pas du tout s’être compris.

Maillet Thierry @ 2007-01-23 18:25:19

Cher Thierry,

Ton post sur la Longue Traîne appliquée à la politique me fait plaisir . Notre constat commun est la question de la compatibilité entre un incontestable 5° pouvoir montant et les structures existantes de la V° République et notamment son mode de scrutin qui favorise le bipartisme.

Si nous revenons un peu en arrière le quatrième pouvoir (les médias et plus particulièrement la télévision) a personnalisé à l’extrême le débat. Les régimes présidentiels très peu nombreux (USA, Fr, Portugal) ont été légitimés et l’exercice du pouvoir a été présidentialisé sous les régimes parlementaires (M Tatcher, T Blair, H Kohl, S Berlusconi, Aznar, etc…).

Le 5° pouvoir devrait donc plutôt regarder du côté du régime parlementaire en réfléchissant bien à la question du mode de scrutin qui était le talon d’Achille de la IV° République.

Je ne crois pas que la proportionnelle intégrale soit la solution et dans cette hypothèse le Parlement européen est un modèle sûrement intéressant bien que méconnu comme le soulignait bien Jeremy Rifkin dans son livre, Le Rêve Européen.

A ce soir mon ami,

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