Thierry CROUZET

Infolibéralisme

Sylvain Poirier pense tenir la solution à tous nos problèmes de société. Comme il a du mal à se faire entendre, même de moi, je lui ai proposé d’écrire un papier résumant ses idées (à lire ici)  et d’ouvrir ici les commentaires puisque son site n’est pas Web 2.0. J’avoue que j’arrive même pas à lire le papier de Sylvain !

PS : Sylvain, à ta place, je commencerais par ouvrir un site qui ressemble à ceux d’aujourd’hui. Tu ne peux pas diffuser des idées sans les mettre un peu en forme.

Sylvain Poirier @ 2007-04-01 20:34:18

Sur le fait que mon papier soit difficile à lire, l’avertissement en était déjà donné à l’intérieur : ce projet comporte un minimum de complexité indispensable à assimiler pour comprendre pourquoi ça pourra marcher. Il n’est pas proprement résumable en un texte de la taille demandée (3 pages).

Non que ce soit un système plus complexe que la société actuelle, je dirais même au contraire.

Mais voilà, les gens ne savent comprendre (ou plutôt croire qu’ils comprennent) que le monde dans lequel ils vivent, parce qu’à force de vivre dedans ils finissent par s’y habituer en sorte que ça leur paraît simple (ou plutôt ce qu’ils croient en comprendre).

Les gens ne sont capables d’avaler des notions que par paquet de quelques petites idées à la fois, et ont tendance à s’arroger le droit de juger toute "affaire" (proposition présentée) en une seule séance. Et ainsi ils ne savent réformer le monde que par petites retouches. Après un petit paquet avalé ils passent à autre chose. Ainsi ils ont avalé le monde dans lequel ils vivent par 1000 paquets de petites idées au long des années. Par conséquent, dès qu’il s’agirait de remettre en question plein de choses à la fois, bien des gens ne peuvent plus comprendre, l’exigence intellectuelle que ça représente leur semble intolérable.

J’ai fait ce que je pouvais faire de la taille demandée, pour donner aux gens qui ont décidé de ne pas lire plus de 4 pages, une petite idée de ce dont il s’agit...

manu21 @ 2007-04-01 21:47:04

Bonsoir,

J’avoue que je n’ai pas tout lu. Ce qui me semble intéressant c’est que c’est un système que propose Sylvain. Est-ce un système ouvert ou fermé qui est proposé ?

Ce qui me vient comme ça, c’est que le terme "pouvoir" me met mal à l’aise. En fait, il me fait un peu peur.

J’aime mieux le terme "coopération" ou "partenariat" que "pouvoir" quand je m’amuse à inventer demain. Evidemment, le contenu n’est pas analogue. Cela revient à remplacer la valeur de compétition par coopération ou plutôt à les mettre dans des limites strictes et à voir ce qui se passe entre les deux, au coeur.

Qui sait, peut être qu’autre chose auquel nous n’avons pas pensé émergera ?

Sylvain Poirier @ 2007-04-01 22:30:40

C’est un système ouvert, bien sûr, euh quelle est la question exactement ?

J’ai dit: ça repose sur le principe généralisé de libre adhésion.

Ce que je voulais dire en employant le terme de "pouvoir" c’est qu’il y aura besoin de quelque chose dans le nouveau système qui aura une petite ressemblance dans sa raison d’être avec les pouvoirs tels qu’ils sont actuellement conçus, bien que dans ses modalités effectives ce sera beaucoup plus "inoffensif" (bien plus honnête, moins accaparable et moins centralisé) que les pouvoirs actuels. Il faut bien lui donner un nom.

Par ailleurs il y a aujourd’hui des choses qui portent le nom de "pouvoir" et qui disparaîtront. Alors autant que ce nom serve encore à quelque chose.

Par ailleurs ce n’est pas la poésie des mots qui doit nous guider dans la construction du monde de demain, mais l’analyse détaillée des problèmes réels liés aux diverses nécessités de la vie et de l’économie que les hommes devront résoudre, et quelles seront les structures de société nécessaires pour leur permettre d’y faire face.

Il ne s’agit pas de définir un pouvoir histoire d’avoir un pouvoir, mais d’apporter des solution possibles à certains types de problèmes réels que j’ai énumérés. Si cela ne vous plaît pas, dites-moi ce que vous pensez des problèmes en réponse auxquels j’ai formulé cela, et que proposez-vous à la place. Comme de toute manière ces solutions que je propose sont optionnelles à chacun, ceux qui n’en ont pas besoin n’y auront pas recours.

Je ne pense pas que l’extrêmisme démagogique d’un slogan comme "supprimons tout pouvoir" soit moindrement constructif, étant donné qu’il existe bien des problèmes réels qui ont besoin d’un minimum de structures et de "références" pour être traités. Refuser toute structure serait refuser toute construction d’une société qui tienne la route.

Ce qui est fondamentalement différent dans mon système c’est que les pouvoirs ne se maintiennent pas par la "force" de leur "pouvoir" qu’ils exercent d’en haut, mais qu’ils sont bien plus décentralisés que les pouvoirs actuels et sont sans cesse dynamiquement reconstruits d’en bas; ils n’existent que par la confiance qu’on leur accorde et tout discrédit entraîne automatiquement leur chute immédiate.

Garbun @ 2007-04-01 23:49:33

Sylvain, tu dis que la grande majorité des gens a qui tu as pu exposer oralement ton projet ont été séduits. Tu dis aussi que ton site n’a pas un succès fou.

Qu’attends-tu pour faire un podcast ?

Expose ton projet de la manière la plus claire et percutante possible, mets-le sur ton site ou Agoravox, ou fais sur agoravox un article qui contient le lien de la video, et zou.

Dilbert @ 2007-04-02 09:52:51

Je prétends être anarcho-capitaliste, aussi je me sens interpellé par un système qui se prétend "anarcho-capitaliste".

Hélas, il me semble :

1) qu’il s’agit là d’une démarche constructiviste non anarcho-capitaliste ("respect de l’intérêt général" : pour un libéral, le seul intérêt général, c’est le respect du droit de chacun ; "contrat social" : refusé par tous les anarcaps ; "dépense publique" : qu’est-ce que ça vient faire ici ?)

2) que tous les éléments existent déjà, et que ça fonctionne déjà. Les "conceptions traditionnelles d’Etat et de pouvoirs" sont déjà obsolètes. Pourquoi réinventer la roue ? Il ne s’agit pas avec le 5e pouvoir de réinventer l’Etat et la coercition qui l’accompagne. On se passe de plus en plus de l’Etat, tant dans ses fonctions prédatrices, que dans les fonctions utiles qu’il accapare indûment.

Sylvain Poirier @ 2007-04-02 19:13:18

Je ne vois pas ce qu’une vidéo apporterait par rapport à un texte, du moment que les gens savent lire.

C’est pourquoi j’ai fait ce texte. Est-ce qu’il convient ou pas ?

A propos d’anarcho-capitalisme : je n’ai pas prétendu que ma théorie était conforme aux canons officiels de l’anarcho-capitalisme. Si les anarcho-capitalistes veulent m’excommunier, qu’ils le fassent. J’ai seulement dit que je me sentais proche d’eux en esprit. Encore faudrait-il que ces derniers fassent l’effort de comprendre en quoi c’est compatible en esprit bien que ça semble différent superficiellement.

“contrat social” : je donne à cette expression une signification nouvelle par la structure d’implémentation très différente que je lui donne par rapport aux institutions actuelles. Merci de ne pas faire d’amalgame.

“dépense publique” : je recycle ce terme pour lui faire désigner les dépenses d’organisations non-gouvernementales, caritatives ou autres.

Intérêt général : dans beaucoup de cas il s’exprime effectivement ainsi par la méthode du libre consentement et de la propriété privée, mais il y a des exceptions qu’il est nécessaire de reconnaître et de traiter. Par exemple pour le problème du changement climatique. A ma connaissance, les méthodes classiquement libérales sont impuissantes face à cela, de sorte que les libéraux classiques et anarcap n’ont rien trouvé de mieux à y répondre que de se fourrer la tête dans le sable en prétendant que cette affaire de réchauffement doit forcément n’être qu’un complot antilibéral fomenté par des scientifiques en quête de subventions.

C’est notamment pourquoi je trouve nécessaire de développer ainsi une nouvelle formule de libéralisme capable de prendre en compte réellement ce genre de problème par des méthodes proches de l’anarcap mais efficaces.

L’Etat, déjà obsolète ? Ca sert à quoi de se fourrer la tête dans le sable en prétendant que l’Etat ne devrait pas exister, dans l’espoir qu’il disparaîtra à force de le répéter ?

La différence de mon projet avec l’anarcho-capitalisme traditionnel, c’est que je fais pas que supposer que l’Etat est obsolète; je reconnais qu’en pratique il ne l’est pas encore totalement, et j’ai une solution effective à proposer, pour rendre l’Etat bien plus concrètement obsolète qu’il ne l’est maintenant.

"que tous les éléments existent déjà, et que ça fonctionne déjà."

Non. Il faut rentrer dans les détails du projet pour voir que ça n’a rien à voir avec ce qui existe actuellement. Je ne m’amuserais pas à payer le développement d’un nouveau logiciel aux fonctions indispensables à mon projet s’il existait déjà.

Dans mon projet il n’y a plus de coercition ni d’Etat. J’emploie le mot "’pouvoir" dans un nouveau sens qui est dépourvu de coercition. Encore faudrait-il que vous fassiez l’effort intellectuel de voir de quoi je parle effectivement, au lieu de réagir sur les mots en ressortant vos slogans habituels.

Iza @ 2007-04-02 21:13:43

et pan sur le nez Dilbert !

Garbun @ 2007-04-02 22:39:12

"Je ne vois pas ce qu’une vidéo apporterait par rapport à un texte, du moment que les gens savent lire."

Tu toucherais beaucoup plus de monde en faisant un podcast, nous savons tous lire mais honnêtement c’est tellement plus agréable de regarder passivement une vidéo.

Si ça peut permettre ne serait-ce que de doubler le nombre de gens qui comprendront ton projet, ça vaut le coup je pense, surtout si comme tu le dis ça pourrait révolutionner le monde (et indirectement sauver des vies, pourquoi pas). Je pense au passage que ça pourrais faire bien plus que de simplement doubler, surtout si tu passes par Agoravox.

Dilbert @ 2007-04-03 07:17:25

Jusqu’à présent la charge de la preuve est de votre côté. Apparemment votre projet repose sur un logiciel qui n’existe pas encore... Et qui pourtant ressemble furieusement à des choses qui existent déjà, et sont déjà utilisées ! Il faudrait déjà expliquer en quoi ce que vous proposez est nouveau. PKI, OpenPGP, etc. ça marche déjà et ça permet d’avoir des réseaux de confiance. Monter une usine à gaz dessus, pourquoi pas, mais il faut expliquer ce que ça apporte de plus, et pour le moment je ne le vois pas.

Dilbert @ 2007-04-03 09:40:22

Quant à votre système de la monnaie, si j’ai bien compris, il consiste à se passer de banque en répartissant le risque (ou le crédit) sur tous les acteurs. Cela me paraît d’une part relativement complexe (surtout quand on n’est pas un spécialiste de la théorie des graphes), d’autre part inhabituel pour les utilisateurs. Des systèmes de monnaie privée existent déjà depuis des années, tels que e-gold. Et soyons pragmatiques, en matière de monnaie les gens sont conservateurs (moi le premier), et ils préfèreront des systèmes qui marchent, avec des acteurs spécialisés (comme e-gold) à des schémas théoriques où chacun devient banquier.

Phileb @ 2007-04-03 11:13:08

Juste une petite remarque. N’est-ce pas donner un formidable pourvoir à une structure comme la CGT (pour ne pas la citer) qui peut, selon son bon vouloir, interrompre toute la fourniture en électricité, et, patatras, mettre toute cette construction en l’air.

Je prend la CGT par habitude pugilistique, et je vois bien qu’un tel système ferait tomber les monopoles; mais une éruption solaire pourrait produire le même effet. S’il est stupide ne nier l’évolution technologique, bâtir tout un système d’organisation sociétale sur une technologie aussi vulnérable me parait très risqué.

Je comprends le plaisir d’élaborer de A à Z un système le plus cohérent possible, mais il est trop loin de nos cultures (tout pays confondus) pour avoir l’ombre d’une chance de se réaliser.

Désolé de jouer les rabats joie.

Henri Alberti @ 2007-04-03 11:41:53

A Phileb:

"mais une éruption solaire pourrait produire le même effet. S’il est stupide ne nier l’évolution technologique, bâtir tout un système d’organisation sociétale sur une technologie aussi vulnérable me parait très risqué."

C’est déjà le cas. Réfléchis. Sauf que le système actuel est injuste et incohérent.

Phileb @ 2007-04-03 13:17:43

A H.Alberti

"C’est déjà le cas. Réfléchis. Sauf que le système actuel est injuste et incohérent."

Injuste et incohérent : l’homme ne l’est-y pas toujours ?

Je me méfie comme de la peste des idéologies de gauche, parce que justement elles veulent tout réguler à ma place, sous prétexte que le monde est "injuste et incohérent".

La seule façon correcte d’améliorer le monde est de tenter de s’améliorer soi-même. C’est déjà un vaste programme.

J’ai très peur de ceux qui rèvent d’un autre monde. C’est pourquoi je crois en la liberté individuelle.

Je reconnais l’attrait du raisonnement intellectuel objet de ce fil, mais il n’a d’intérêt qu’en restant ce qu’il est : un jeu de l’esprit.

Henri Alberti @ 2007-04-03 15:10:49

A Phileb:

Les bras m’en tombent et mes jambes s’envolent !

Je dépense une certaine énergie à essayer d’arracher le tatouage " droite" de l’auteur, vu l’ampleur de son projet ( réalisable ou pas ), et vous le placez dans une idéologie de gauche ?

"La seule façon correcte d’améliorer le monde est de tenter de s’améliorer soi-même. C’est déjà un vaste programme"

En effet, surtout qu’il faut s’améliorer soi-même par rapport à quelque chose, laquelle ?

Dilbert @ 2007-04-03 16:33:40

Je ne vois rien de "droite" dans l’auteur, c’est d’ailleurs un bon point pour lui, et c’est pour ça que j’essaie de comprendre ses propositions. Evidemment, si pour certains parler d’argent c’est être de droite, aucun dialogue n’est envisageable...

Phileb @ 2007-04-03 16:36:35

Je me suis mal fait comprendre : je ne dis pas qu’il s’agit d’une idéologie de gauche, je dis que les idéologie de gauche cherche à tout régenter pour attendre le meilleur des mondes.

Ce qui m’a fait penser à ça, c’est le coté formule mathématique qui résout tout les problèmes.

L’homme n’est pas parfait. C’est un fait. Son (notre) monde ne l’est pas non plus. Vouloir à tout prix une solution parfaite est un vain exercice. Confier à de savant calcul les relations de confiance me rend perplexe. Voilà tout.

Et quant à chercher à s’améliorer soi-même, c’est par rapport à ce que l’on pense être le meilleur pour l’homme. Ne m’adressant pas à quelqu’un de gauche, vous allez vite comprendre mon idée : Si je prend un socialiste de base, il va me bassiner avec les notions de solidarité et de générosité. Pour qu’il s’améliore, il suffit juste qu’il applique lui-même ces valeurs. Alors que bien souvent, c’est aux autres qu’il demande de les appliquer. Pour moi, chercher à s’améliorer, c’est mettre chaque jour, petitement, en pratique ses grands principes, ou au moins tendre à les appliquer.

Mais je commence à devenir complètement hors sujet. Je mets le holà.

Garbun @ 2007-04-03 17:13:15

" Vouloir à tout prix une solution parfaite est un vain exercice."

Il est évident que Sylvain est au courant que les gens sont imparfaits, il cherche pas à trouver une solution parfaite mais une solution idéale ETANT DONNE l’imperfection des hommes. D’ailleurs si les gens étaient parfaits, un système de régulation tel qu’il le propose serait inutile.

Par contre comme l’a dit Dilbert, les gens sont très frileux - et/ou flemmards - lorsqu’ils s’agit de se pencher sur des nouvelles méthodes. C’est pour ça que j’ai proposé de faire une vidéo : le contenu serait peut-être le même mais l’impact serait potentiellement bien plus grand.

Dilbert @ 2007-04-03 17:53:21

Moi je n’ai rien contre les propositions de Poirier, simplement je lui dis ce que je dis aux communistes ou aux alters : faites la preuve que ça marche, convainquez les gens, allez-y, mais tout ceci sans coercition, uniquement sur une base volontaire, sinon je sors mon fusil et je me défends dès lors que vous chercherez à m’imposer vos vues par la force.

Phileb @ 2007-04-03 18:06:51

@ Dilbert

Je signe !

Henri Alberti @ 2007-04-03 18:10:24

A Dilbert:

Le problème avec toi c’est qu’il faut te menacer avec un fusil justement pour que tu lises correctement les textes !

Voir plus haut:

"Dans mon projet il n’y a plus de coercition ni d’Etat. J’emploie le mot “‘pouvoir” dans un nouveau sens qui est dépourvu de coercition. Encore faudrait-il que vous fassiez l’effort intellectuel de voir de quoi je parle effectivement, au lieu de réagir sur les mots en ressortant vos slogans habituels."

Garbun @ 2007-04-03 18:44:15

Je ne sais pas vous, mais ce débat m’intéresse, j’aimerais qu’on l’explore à fond. Sylvain, fais-nous signe.

Iza @ 2007-04-03 20:15:20

pourtant ce n’est pas l’envie qui nous manque de sortir nos slogans habituels ;-)) non j’rigole !! j’ai l’esprit à rigoler ces temps ci...pardon, je m’en vais... balayer devant ma porte pour faire comme les gentils liberaux me le conseillent ....

Sylvain Poirier @ 2007-04-03 20:43:28

Oui je serais prêt à débattre... euh sous quelle forme ? bon je vais relire bientôt la discussion ci-dessus et voir si j’ai des remarques. Par ailleurs je pourrais discuter par téléphone sauf que ça ne laisse pas de trace...

En attendant, je signale que je suis invité à Radio Nova demain soir de 19h à 19h45:

http://www.novaplanet.com/radio-nova/

Garbun @ 2007-04-04 02:50:45

Je propose qu’on débatte ici, tant qu’à faire.

Sylvain Poirier @ 2007-04-04 13:25:41

Je ne sais pas ce qu’est un podcast.

Si vous me dites un fichier vidéo je peux comprendre sauf que je ne suis pas sûr d’y arriver techniquement.

PKI, OpenPGP : ce sont des technologies développées par des programmeurs qui se sont demandé ce qu’ils pouvaient programmer pour répondre à certaines questions de programmeurs, purement techniques. Certes ce sera utile techniquement pour la communication entre serveurs (voir ci-dessous) mais cela ne constitue pas encore une solution politique au sens ou je l’entends.

Leur problème est qu’elles répondent à un certain type de question matérielle de signifiant (l’infrastructure de communication), mais non de signifié. Elles sont des boîtes, qui n’ont guère su contenir de choses utiles aux gens.

Je considère en effet que la complexification démentielle faite par PKI ou OpenPGP, du problème de la connectivité sociale, par un tel empaquetage matériel cryptographique, constitue un facteur de sclérose et de rigidité inacceptable en ce qui concerne le traitement des questions de fond (économiques et politiques) que ces données visaient à représenter, et qui ont été perdues de vues dans l’affaire.

Je pense qu’il n’est nullement productif de suivre cette démarche de PKI et OpenPGP de vouloir découper le monde en tout petits morceaux dispersés en cet ensemble de millards de mini-boîtes conçues a priori et interagissant exactement suivant leur schéma standard. Parce que dès qu’on aurait besoin de produire ou d’utiliser une donnée d’un type qui n’entrerait pas dans une telle boîte, ou dont l’interaction utile avec les autres données ne pourrait pas se conformer à ce schéma d’interactions, tout ce chateau de cartes tomberait par terre.

Car, si on voulait les prendre telles quelles en guise d’implémentation de mon système politique, ce n’est peut-être même pas possible, mais au moins pire en poussant à l’extrême la tentative, en voici les problèmes: ça suppose l’identification entre l’unité de calcul (le processeur qui contient la clé privée) et l’unité économique (l’individu), ce qui constitue une contrainte technique artificielle à sa mise en oeuvre, aussi bien matérielle (la nécessité pour chacun d’avoir toujours son ordinateur sur soi connecté en permanence) que logicielle: la nécessité d’avoir, sur soi donc, une superpuissance de calcul et une super bande passante avec des dernières versions (sélectionnées par qui ?) des programmes des protocoles. Avec ça, à chaque fois qu’on aurait une question à traiter, il faudrait encore télécharger les dernières versions de toutes les déclarations certifiées des quelques milliards de terriens en espérant qu’ils soient tous connectés à ce moment-là, toutes les décrypter, en vérifier les signatures, les déchiffrer en interprétant et classifiant les informations qu’elles contiennent, finalement faire encore quelques millions de calculs de connectivité sur la base de données obtenue...

Non merci.

Je m’intéresse aux problèmes de fond, de sens. Les questions de savoir quelles doivent être les données, ce qu’elles signifient économiquement et politiquement, et comment les utiliser. Et ce, afin d’arriver à leur faire servir effectivement à quelque chose. Ce sont des questions déjà assez complexes comme ça, sans avoir besoin de les enterrer sous une montagne d’autres questions de protocoles de communication inutiles.

Dans mon projet, l’infrastructure cryptographique et protocollaire sera allégée (en proportion relative d’utilisation du CPU) et surtout distinguée d’avec les questions de fond (économiques et politiques). Ces dernières pourront enfin se développer librement pour elles-mêmes, sans plus devoir être ni contenues ni arrêtées par une quelconque nécessité de réinventer une infrastructure 100 fois plus complexe à chaque ajout d’une fonction nouvelle.

Pour ça, les noeuds de l’infrastructure PKI que j’utiliserai seront de grosses boîtes noires suffisamment grandes pour pouvoir rentrer dedans toutes les sortes de données dont on aura besoin dans le fond, non saucissonnées PKI.

Avec moi, 1 serveur web = 1 clé = un ensemble de milliers de comptes individuels avec la base de données de leurs déclarations. Ces déclarations n’ont pas à être échangées ou publiées, elles restent internes au serveur; seules les propriétés globales résultant de ces données sont échangées avec les autres serveurs avec des outils cryptographiques, pour un calcul de macro-connectivité simplifié le plus respectueux possible du secret de la vie privée (ces macro-données qui sont échangées, ne permettant généralement pas de reconstituer les informations individuelles sur la base desquelles elles ont été produites).

De plus, mon système n’est pas qu’un réseau de bases de données de déclarations et du calcul de leurs connectivités : c’est aussi un système de comptes pour authentifier les utilisateurs sur le web et ainsi leur permettre notamment de communiquer et de de débattre de leurs désaccords suivant une procédure de procès fonctionnellement liée à leurs déclarations.

"Cela me paraît d’une part relativement complexe (surtout quand on n’est pas un spécialiste de la théorie des graphes),"

Les utilisateurs n’auront pas à être des spécialistes de la théorie des graphes, il suffit que les serveurs web faisant tourner le système soient bien programmés pour faire les calculs requis sur les graphes.

"d’autre part inhabituel pour les utilisateurs."

Un petit changement d’habitude, quelques règles de conduite nouvelles à assimiler, mais les avantages à l’utilisation compenseront cela largement.

"Des systèmes de monnaie privée existent déjà depuis des années, tels que e-gold."

Comment vous faites avec ça pour emprunter 10 000 euros pour monter une entreprise, ou placer une telle somme avec un taux d’intérêt voisin, aussi avantageux que les bons du Trésor public, sans vous en remettre pour ça au système bancaire qui raflera sa part de toutes les sommes qui passent et vous fera tomber sous le coup d’un contrôle fiscal ?

Comment garantir d’avoir toujours la valeur attendue quelles que soient les aléas du dollar, de l’euro ou de l’or (parce que l’or aussi fluctue)? Comment se prémunir contre l’éventualité que les gérants du système fassent une faillite programmée ou partent au Brésil avec le coffre ?

"et ils préfèreront des systèmes qui marchent, avec des acteurs spécialisés"

Je ferai un système qui marche, mais vraiment et mieux que les systèmes précédents, dont le professionnalisme aura été implémenté en logiciels libres. Bien sûr il y a beaucoup de travail à faire pour y parvenir.

Garbun @ 2007-04-04 18:57:14

Je sais que t’as du mal à trouver des programmeurs compétants, mais vu comme c’est parti tu penses finaliser le soft d’ici à quelle date (au moins en version beta, qu’on puisse en avoir une démonstration) ?

Sylvain Poirier @ 2007-04-04 23:12:58

Je ne parle pas de finalisation car la réalisation se fait en différentes étapes. J’avais des programmeurs incompétents mais récemment ils ont arrêté et une nouvelle personne apparemment plus compétente est en train d’entrer dans le projet. La première étape qui vise à remplacer l’email est presque au point mais ça risque de prendre encore quelques mois pour que ça soit corrigé. Pour inclure le système de confiance il faudra ajouter environ 2 ans, et encore 2 ou 3 ans de plus pour le système monétaire... mais tout dépendra s’il vient du renfort, en programmation et/ou financement.

Garbun @ 2007-04-04 23:59:57

Ok, alors je n’ai pas du saisir tout ce que tu comptes inclure dans le soft de système de confiance, il me paraissait plutôt simple, et voilà que tu prévois 2 ans de boulot.

Tu aurais un genre de schéma de sa structure ?

jugurta @ 2007-04-05 07:37:25

Whaou, Sylvain vous m’avait donné mal au crâne....mais j’aime ça..je dois être maso...en tous les cas j’ai commencé à lire votre article...et désolé j’ai divagué sur le lien "manifeste libertarien"....

Ce que je peux c’est que dans un premier temps comme l’a dit Thierry faut passer sous la forme Blog...j’ai lu les 5 chapitres du manifeste néolibertarien et j’ai eu un mal fou à lire votre article, certes complexe, mais tout de même, la forme est importante aussi surtout pour une lecture sur écran...mais je vais tenter de l’imprimer pour voir...

En tous les cas bon courage pour votre entreprise...

Sylvain Poirier @ 2007-04-05 16:17:29

Si je prévois beaucoup de boulot c’est parce qu’il y a d’autres fonctions à développer à côté: faire un système d’authentification globale performant, y ajouter un système de wiki aux fonctions nouvelles et l’utiliser pour compléter le système de forums; puis développer le système de procès. A côté de cela sera développé le système d’annonces de rencontres.

Pour le noyau logique du système de confiance, bon je vais maintenant m’occuper de rassembler et remettre en ordre mes idées pour mettre à jour cela ce soir j’espère sur la page du logiciel.

Dilbert @ 2007-04-05 17:01:30

Moi j’ai pas compris grand chose, et pourtant je me targue (entre autres, mais ma présomption n’a pas de limites) d’être un spécialiste de sécurité informatique... J’avais pensé au début que c’était un système décentralisé "individualiste" à la PGP mais ce n’est pas le cas. Bon, le jour où il y aura un schéma d’architecture (voire une "proof of concept", mais ne soyons pas trop exigeants), je me pencherai de nouveau sur le sujet. En attendant, je retourne à mes occupations...

Sylvain Poirier @ 2007-04-05 22:51:42

Ben justement, c’est peut-être le fait que vous soyez un spécialiste de sécurité informatique, qui vous empêche de comprendre ce que je veux dire.

Je parle d’un système décentralisé individualiste, mais qui s’intéresse à l’aspect politique et économique des choses, qui est l’objet que les données visent à signifier.

Ca ne vise pas à être un truc réservé aux geeks passionnés de rester toute leur vie le nez collé à leurs lignes de code sans réaliser qu’il existe un monde en dehors des ordinateurs, et que les informations peuvent avoir une signification au-delà de leur syntaxe XML ou choses du genre. En effet, auriez-vous oublié, à l’heure où toutes les données sur internet sont accessibles immédiatement de partout, la question de leur hébergement et de leur mode de communication pourrait enfin devenir accessoire; il pourrait enfin exister sur internet un développement d’un niveau de politique "virtuel", d’une logique relevant d’un niveau de réalité supérieur, dont les concepts intéresseraient avant tout les humains, qui transcenderaient donc les petites politiques bassement "matérialistes" des lignes de code, des partages des espaces disques et des protocoles de communications paranoïaques sur le réseau IP, lesquels n’intéressent finalement plus que les ordinateurs.

Parce que les ordres politiques individualistes ou non dans le peuple des ordinateurs en matière de partage des données, les vrais gens s’en foutent et ils ont raison. Ils ne s’intéressent pas à l’ordre politique qui assemble le peuple des ordinateurs, ils demandent aux ordinateurs de servir de support pour construire un ordre politique parmi les humains. Ca n’a pas grand-chose à voir.

Ca ne m’empêche pas d’être conscient de la nécessité d’assurer AUSSI la sécurité informatique du truc. Seulement, l’ordre politique n’étant pas réductible à la seule affaire de la sécurité informatique, je m’applique à aborder la question de manière globale, en termes de la sécurité de ce grand ordinateur social, qui inclut à la fois les hommes et les ordinateurs. Car la participation des hommes à l’ordre politique global et donc à sa sécurisation, permet de mettre au point un mode d’organisation globalement optimisé, dans lequel l’aspect purement technique (cryptographique...) du problème serait réduit à une configuration relativement plus légère à assurer d’un point de vue technique (tout en facilitant la gestion des données non techniques), que si les ordinateurs ne devaient compter que sur eux-mêmes pour se sécuriser (exigence insoluble qui enfermerait ses partisans dans un labyrinthe infini purement technique faisant perdre de vue les dinensions politiques du problème).

Bon à part ça je viens de mettre un peu plus au propre (c’était très sale avant) l’énoncé du système de confiance, dans http://spoirier.lautre.net/trustedforum.html

madame bovary @ 2007-05-14 18:37:13

génial ! execellent !

j’avoue j’ai pas tout lu par manque de temps mais le concept est génial !

tu me fais un peu penser à un rousseau du web qui veut revolutionner la societé par des moyen du XX ème siecle !

madame bovary @ 2007-05-14 18:38:25

mince maintenant que je me suis relu des moyens avec un "s" faite pa attention au autre fautes

Sylvain Poirier @ 2007-05-24 12:55:25

Merci pour les compliments, à part ça ça serait bien de voir quoi faire pour aider plus concrètement. Par exemple, comment faire pour présenter ça pour que ça passe mieux, parce que maintenant je ne sais pourquoi ça reste encore trop obscur à la plupart des gens... et puis, après m’être ainsi appliqué à faire cet article, qu’il a été refusé par Agoravox pour manque de clarté ou d’explications, je ne sais plus trop quoi faire pour corriger ça, ça me fatigue, je n’y crois plus.

Aussi je ne sais pourquoi, malgré que j’aie écrit à la Fing, je n’en ai toujours aucune réponse...

GAYSSOT @ 2007-09-02 08:45:45

Dans ce monde là, pourra t on s’exprimer librement sur des sujets tabous comme la seconde guerre mondiale par exemple ?

Raphaël @ 2008-02-28 17:08:49

(Effacement d’un doublon)

Raphaël @ 2008-02-28 17:10:23

Sylvain, je te l’ai déjà écrit, j’estime beaucoup la qualité de ton travail et le courage dont tu fais preuve pour exprimer tes idées.

Toute l’histoire des sciences montre que les idées originales (quelles fusses justes ou pertinentes, n’y faisait rien, je dirais même au contraire ! ), ont toujours eu tendance à être rejetées par les institutionnels, par ceux édictés "autorités en la matière", et qui le sont devenues presque essentielement par cooptation.

La vérité est qu’il me semble que « l’Homo-Sapiens-Sapiens » étant ainsi fait, il a du mal à accepter ce qui le remet en cause - vive "l’Homo Novis" ! -, en particulier surtout si celui-ci vit de l’enseignement de ses propres idées, ce qui est le cas de la quasi-totalité du monde des professeurs d’université dirigeant les thèses doctorales, quel que soit le domaine.

Pour ceux qui n’auraient pas compris, et je suis sûr Sylvain que tu avais déjà compris depuis longtemps :

Si je vis grâce au salaire que l’on me donne pour enseigner mes théories, ou faire des recherches à partir de celles-ci, que va-t-il m’arriver si je laisse « un jeune gugus » venir contredire, ou rendre obsolète, ce qui est pour moi, et celui qui m’emploie surtout, la justification de mon salaire ? ...

Je vous assure, il sont peu ceux qui sont prêts à promouvoir des idées qui vont à l’encontre des leurs ! Il faut du courage, de l’intégtrité ! Et peu sont de la trempe d’un Newton qui, bien qu’ayant ses propres défauts, reconnu de bonne grâce, qu’un « simple » horlogé en Angleterre, avait fait mieux que lui sur une question de mécanique, où touts les plus grands savants de l’époque se cassaient les dents (contruire un « chronomètre » qui ne subisse pas l’influence des intempéries pour rendre la navigation de l’époque plus précise).

Bon, ceci étant dit, j’aimerais juste te faire remarquer qu’il pourrait être bien de tester un ton système d’infolibéralisme, ne serait-ce que « virtuellement » - je veux dire « intellectuellement » -, pour en débusquer les éventuels plus gros défauts, avant de tenter de l’appliquer vraiment.

De ce que j’ai pu d’ailleurs observer, surtout des « styles » de gestion et d’administration d’entreprises ou d’institutions, ce ne sont pas tant les systèmes que les individus, qui posent problèmes. Car c’est une réalité très forte, que celle du fait qu’avec un même système, on peut trouver des personnes qui s’organisent pour le mieux de l’Intérêt Général, comme pour le pire, je dirais seulement que c’est plus difficile, plus usant dans certains de le faire, que dans d’autres. Ce qui démontrerait selon moi que le facteur « système », n’est pas le facteur prioritaire ou principal dans la réalisation de l’Intérêt commun.

Par exemple, que se passerait-il si ton système était utilisé par une société du type « nazis » du XXè siècle ? Je veux dire que j’y verrais un éventuel défaut : Il ne me semble pas que c’est parce qu’une majorité de personnes s’entendraient pour donner du crédit (dans tous les sens du terme) à quelqu’un, est donc « du pouvoir », qu’il serait ’optimal’ pour Intérêt Général, pour la Vie en général, que ce « quelqu’un » en ait ; je rappelle ici qu’Hitler avait été élu démoncratiquement, je veux dire « par les urnes » :/

A cet éventuel inconvénient, je verrai comme remède "systémituqe", la possiblité de tisser des communautés au sein de ton système relationnel informatique, éventuellement aussi cloisonnées que les membres de celles-ci le souhaiteraient. Ainsi, si des « nazis » veulent vivre leurs vies et relations de « nazis » entre eux, se marier entre eux, travailler entre eux, ils le pourraient sans déranger les autres, et si d’autres veulent vivre une vie plus « cosmopolite », ils le pourraient aussi. Détrompe-moi si besoin, mais il me semble que cette possiblité est en fait latente théoriquement dans ton système, ce qui me paraîtrait une très bonne chose. :)

Bien amicalement.

Sylvain Poirier @ 2009-06-30 12:51:32

Bonjour. Une dernière nouvelle, à prendre avec des pincettes faute de confirmation possible.

Ayant essayé de discuter avec des programmeurs ukrainiens, et la discussion ayant mal tourné (leur "plan de travail" étant ridiculement vague et succinct, voire teinté de langue de bois; ils m’annoncent que soi-disant ils "ne sont pas cons" et refusent que je continue à les "exploiter gratuitement" sous forme de ma demande qu’ils fassent un plan de travail pour vérifier leur compréhension avant de se mettre d’accord sur un prix, alors qu’à mon sens la discussion avait à peine commencé, et ce n’est pas ma faute si leur compte-rendu ne manifestait pas leur compréhension qu’ils disaient parfaite).

Bref: aux dernières nouvelles leur équipe, nommée Deiloff, aurait vendu mon projet pour quelques dizaines de milliers d’euros (comment auraient-il vendu quelque chose en libre accès sur mon site ?) à l’entreprise "Digital Sky Technologies" - "la corporation russe qui possède la partie de FACEBOOK. Nous avons des collègues dans cette entreprise".

Qui donc poseraient leur droit là-dessus

Ce serait une bonne nouvelle si seulement ça donnait quelque chose en copyleft, mais je crains bien évidemment que ce ne soit pas le cas (du moins ça pourra probablement aider à faire connaître les idées et donc à susciter des programmeurs pour une version copyleft). Cependant je ne vois guère comment mon projet qui par nature est conçu comme fonctionnant de manière ouverte, pourrait faire faire de gros profit à une entreprise qui essaierait malgré tout d’en faire un truc fermé, car alors je ne pense pas que ça puisse avoir autant de succès.

Mais bon, on ne sait jamais, alors au cas où tout cela serait vrai, je laisse donc ce message daté pour servir de témoignage ultérieur en cas de contestation sur la parternité des idées.

Salutations

Sylvain

Eric Francis Delmas-Marsalet @ 2010-07-05 16:56:58

Bonjour

j’ai trouvé votre site parce qu’une amie m’a adressé il y a quelques jours quelques aphorismes extraites de "Conversation avec Dieu" de Neale Donald Walsh.

Comme j’en ai l’habitude, je suis parti à la recherche (par Google, d’informations sur cet auteur. Le titre de votre intervention, "Critique de Conversation avec Dieu" m’a intéressé en titillant mes neurones.

Certains éléments de votre démarche me font vous contacter afin de me tenir au courant de l’évolution de la concrétisation de votre et, si vous en êtes d’accord, de dialoguer avec vous.

Une seule question pour l’instant : connaissez-vous les travaux de madame Dominique Aubier sur la complexité ?

Son site :

Et quelques renseignements qui concernent ma personne : Originaire des Landes, précisément à Dax, médecin retraité ayant pratiqué une "médecine en tous genres" et assuré une fonction de maître de stage enseignant de médecine générale à l’Université de Bordeaux, âgé de bientôt 67 ans, marié (5 enfants et 3 petits enfants), vivant en Corse, pays ancestral de mon épouse.

Curieux d’à peu prés tout et m’efforçant de fonctionner avec les deux parties de mon cerveau avec l’ensemble du corps dont je me trouves doté, je serais intéressé pour échanger avec vous.

Thierry Crouzet @ 2010-07-05 18:08:08

je ne connais pas cette Dame, ni ses travaux... et je me demande bien quand j’ai pu écrire une critique d’une conversation avec Dieu, vu que Dieu m’est plutôt étranger... mais mon blog vous est ouvert pour discuter.

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