Thierry CROUZET

Danger : hypercentralisation

Quand on a le pouvoir, on en veut toujours plus. Irrémédiablement les entreprises comme les États se centralisent. Rome après avoir prospéré grâce à la liberté qui régnait sur ses frontières se sclérosa peu à peu. Internet ne risque-t-il pas de suivre le même chemin ?

Au début, encore aujourd’hui d’une certaine façon, le web était décentralisé. Chacun pouvait ouvrir son site à l’aide de technologies open source, HTML entre autres, et les visiteurs pouvaient passer de site en site librement.

Tous les portails qui tentèrent de garder pour eux leurs visiteurs firent banqueroute, MSN 1.0 en tête. Au contraire, on gagnait en jouant l’ouverture. Les blogs prospérèrent ainsi parce qu’ils se liaient entre eux, sans la moindre retenue. On n’avait plus peur d’envoyer des visiteurs chez les autres, on jouait le gagnant-gagnant.

Mais cet état d’esprit n’est-il pas en train de changer, parfois sous le couvert même de l’ouverture ? Quelques exemples.

  1. YouTube, Dailymotion, Flickr… Ne publiez plus vos contenus chez vous, publiez-les chez nous. Au profit de cette centralisation, techniquement sans grand intérêt, nous allons gagner du fric sur votre dos (et avoir la capacité de vous censurer à volonté). Pourtant il suffirait de quelques logiciels open source installés chez tous les hébergeurs, logiciels qui existent déjà, pour que tout le monde puisse conserver la maîtrise de ses contenus. Par ailleurs, la ventilation des contenus règlerait automatiquement les problèmes de bande passante.
  2. Second Life Plutôt que de créer un site web en 3D avec une technologie de type VRML, allez le créer sur une plate-forme propriétaire. C’est ouvert on vous dit, vous êtes libre d’y faire ce que vous voulez… oui, sauf que Second Life est le produit d’une entreprise ce que n’a jamais été le web. Avec Second Life, on vous enferme dans un univers, on vous met sous le joug d’un pouvoir central.
  3. Twitter N’écrivez plus sur votre blog mais sur les mini-blogs de Twitter. Mais pourquoi ne pas ajouter aux blogs existant des fonctions de twitterisation ? C’est possible, c’est simple, c’est décentralisé.
  4. Facebook, Dodgeball… Pourquoi aller sur ces plates-formes pour se décrire et lister ses amis ? On pourrait très bien imaginer de se décrire sur son site personnel, avec un format open source, et se linker tout simplement avec les amis qui feraient de même.
  5. Google Pourquoi centraliser la cartographie du web dans d’immenses datacenters qui consomment plus d’énergie que des villes de 100 000 habitants ? Encore une fois pour maîtriser l’information créée par les autres. Il y a pourtant d’autres pistes : la recherche partagée en P2P.

Je pourrais presque étendre cette liste à tous les succès du web 2.0. L’ouverture n’étant pas profitable, car les gains sont distribués, on en revient à l’hypercentralisation pour monnayer les services. Au passage, on risque de tuer internet tel que nous l’avons connu à ses débuts, on risque de tuer la liberté.

Sur ce nouveau web qui s’invente, il faut être gros ou crever. Il n’y a plus de place pour les petits sites. Certes ils peuvent toujours exister mais à quoi bon si personne ne les voit, si les usagers eux-mêmes les délaissent au profit des monstres centralisés.

Si nous voulons conserver notre liberté numérique, nous devons à tout prix favoriser la communication horizontale et éviter de nous enfermer dans des standards propriétaires.

Subsiste un espoir : les API. Au fond d’eux-mêmes, les entrepreneurs du web restent ouverts. Ils proposent d’interfacer leurs services avec d’autres services sur le modèle des mashups. Ils savent que le progrès ne passe que par un remix permanent des technologies existantes.

Malheureusement la plupart des API sont bridées. Pour les débrider, il faut négocier des accords commerciaux. Encore une fois, cette notion de l’ancien monde n’existait pas sur le web des origines. Peu à peu des verrous se mettent en place, des verrous que seuls quelques privilégiés peuvent faire sauter.

Nous sommes donc en train de célébrer internet 2.0 alors que nous assistons en fait à une régression conceptuelle. Si nous n’y prenons garde, le vieux monde avalera internet dans son giron. Il est urgent d’inventer un moyen de valoriser la décentralisation. Nous avons la technologie, il nous faut inventer le modèle économique qui va avec… et non pas tout ramener à l’ancien modèle comme le font si bien les entrepreneurs de la Silicon Valley.

Le Monolecte @ 2007-07-09 11:05:36

Ok sur la tentation de l’hyperconcentration du Net. C’est pour cela que je m’engage depuis 2 ans sur les sentiers du logiciel libre, lequel fonctionne en réseau, sur une philosophie d’ouverture et de partage.

Les API que je propose à mes clients sont toutes libres, je leur propose des contrats clés en mains où ils sont totalement maîtres du devenir de leur site, indépendamment de moi, ou d’une marque, ou d’un hébergeur ou de quelque contrainte que ce soit.

Je vends des solutions et j’offre du pédagogique sur le Libre.

Là est la porte de sortie!

Hervé Cauwelier @ 2007-07-09 11:16:27

OK sur le fond car moi-même je préfère garder mes photos et les exposer avec mes propres moyens. Et je n’aime pas exposer ma vie privée dans FaceBook et consorts. Quant à mettre toute sa vie numérique dans les applications de Google...

Mais j’ai du mal à comprendre ce revirement soudain quand la semaine dernière je lisais du même auteur des articles sur la décentralisation et la liberté des utilisateurs de ces mêmes applications 2.0. Vous proposiez même de s’inscrire sur FaceBook et de se lier à votre profil.

Une mauvaise expérience ce week-end ?

Thierry Crouzet @ 2007-07-09 11:25:28

Non, pas de mauvaises expériences, je vais juste un coup avec le vent de dos, un coup avec le vent de face... Toutes ces applications web 2.0 centralisées nous font beaucoup avancer en ce moment. Elles participent à l’émergence de la conscience globale. Mon espoir est qu’elles vont péricliter au profit de solutions équivalentes et décentralisées. Mais si elles s’imposent, c’est la fin du web libre, donc la fin à court terme de l’innovation. Donc oui pour les fonctionnalités mais méfiance quant à leur implémentation centralisée.

Hugues2 @ 2007-07-09 11:31:52

Tout à fait !!!

"Nous sommes donc en train de célébrer internet 2.0 alors que nous assistons en fait à une régression conceptuelle. Si nous n’y prenons garde, le vieux monde avalera internet dans son giron. Il est urgent d’inventer un moyen de valoriser la décentralisation. Nous avons la technologie, il nous faut inventer le modèle économique qui va avec… et non pas tout ramener à l’ancien modèle comme le font si bien les entrepreneurs de la Silicon Valley."

Tu viens en quelques sorte de répondre à mon com sur ton billet d’hier :

http://blog.tcrouzet.com/2007/07/08/histoire-de-connexions-et-de-connecteurs/

Je dirai même plus de le confirmer, merci ;-)

Maintenant il ne nous reste plus qu’à trouver les solutions informatiques qui vont justement éclater les barrières que tentent justement de continuer à nous imposer l’ancien monde, j’imagine bien que tu dois avoir quelques idées sur l’image du principe sous forme d’essai que j’avais écris ici :

http://lespacearcencielblog.free.fr/?page_id=71

Sauf que ce n’est aps sur Google qu’il va nous falloir compter, mais sur nous mêmes tous ensemble... Quelqu’un trouve une idée il la donne, le concepteur la réalise, les utilisateurs la testent et disent aussitôt ce qu’ils en pensent. Petit souci, no problémo, on y remédie séance tenante avec l’accord et l’approbation de tous et bien entendu sans ce soucier de ce que vont en penser les ACTIONNAIRES.

Le soucis justement avec les grandes idées, c’est qu’elles sont toujours bien belles au début... Jusqu’à ce soit l’ancien monde qui les récupère par son super système : "La bourse - Les actionnaires !" A partir de là il faut faire du chiffre et encore du chiffre, combien 20 % de bénef par an c’est bien ça... ?

Moralité ils sont obligés de s’adapter pour éviter de redistribuer à l’extérieur pour redistribuer à l’intérieur : Les actionnaires !

C’est encore le système pyramidal, au détriment de l’extérieur : "Le monde!"

En agissant ainsi, l’ancien monde se protège de lui même en grignotant petit à petit par son gigantisme toute nouvelle idée d’humanité. Toute volonté d’évolution par le réseau (comme énumérée sur ce blog, par Thierry - au détriment encore une fois du système en place.)

Le souci, c’est que ces gens là... Mesdames et Messieurs... Ils ne comprennent toujours pas que cet ancien monde est terminé. Ne le comprenant pas ils continuent encore et encore à s’y accrocher au yeux et à la barbe, des autres sur cette planète...

Qui demandent pourtant autres choses... Que nénies, mes amis... Je ne vois pas, je ne parles pas et SURTOUT je n’entends pas !!!

J’aimerai bien si possible, ici... haut, à ce qu’il y est vraiment de nouvelles idées qui émergent par enfin favoriser ce changement, non plus en paroles mais en actes...

Est ce encore trop demander ? N’en sommes nous pas encore capable... ? Mon intuition... Je ne sais pas pourquoi me dit que non... Question de bonne volonté !

Amitiés à toutes et à tous ;-)

ps ) S’il vous plait pouvez vous développer un peu plus question solutions... Ceci pour les novices en informatique comme moi... A+ :-)

Hugues2 @ 2007-07-09 11:51:55

Attention Thierry,

A force de trop jouer avec : "Non, pas de mauvaises expériences, je vais juste un coup avec le vent de dos, un coup avec le vent de face…"

  • Tu vas finir par te retrouver et un vent de face et un vent de dos, ce qui risque pour finir d’annuler toutes tes nouvelles avancées... Tu comprends... ?

Amitiés à toi,

Et merci A+ ;-)

Hugues2 @ 2007-07-09 11:55:00

Les emplettes de Google en 2007. (Je viens juste de recevoir l’info, donc comme on en parlait justement, j’en profite de plus belles...)

"D’un simple moteur de recherche parmi d’autres, Google est devenu en neuf ans un géant de l’Internet. Pour réaliser sa diversification, la société ne s’est pas contentée de développer en interne de nouveaux services. Elle a aussi très largement utilisée la croissance externe, grâce à une puissance financière sans équivalent dans son secteur.

Depuis le début de l’année 2007, le rythme des acquisitions s’est emballé : pas moins de douze opérations, soit une tous les quinze jours en moyenne. Des rachats, surtout américains, qui permettent notamment à Google de se renforcer dans la publicité et de construire sa suite bureautique en ligne.

A noter que la société a également pris une participation minoritaire dans 23andMe, une start-up fondée par la femme de Sergey Brin, l’un des co-fondateurs du moteur de recherche. Un investissement a priori davantage familial que stratégique, puisque 23andMe informe les internautes sur leur génome.

Des petites start-up à DoubleClick, en passant par FeedBurner, rappel du semestre actif de Google."

Sources : Infos du bonWeb ;-)

Hugues2 @ 2007-07-09 11:58:13

En n’oubliant pas non plus qu’il est humain que tout humain prêche toujours en faveur de son église. Petit rappel, les églises... c’est fini :-)

Donc Merci d’avance pour l’ouverture...

Amitiés ;-)

Ax @ 2007-07-09 12:09:30

"Mon espoir est qu’elles vont péricliter au profit de solutions équivalentes et décentralisées."

eh eh... Après avoir demandé à Bayrou de dissoudre l’UDF, tu vas demander au boss de Facebook de dissoudre Facebook, pour laisser place à des services décentralisés...

Tu vas encore te faire des amis :-)

J’ai testé Facebook mais je trouve ça trop froid et "sérieux".

J’aime bien le côté plus fou et débridé de MySpace, où les gens se lachent davantage et laissent parler leur imagination, leurs fantasmes, et leur créativité, alors que sur Facebook ils sont sérieux comme sur un CV pro.

Je crois qu’un des grands avantages du virtuel c’est de dépasser les frontières étroites des codes sociaux traditionnels. Quand le Net n’est qu’un outil de connection, sans élargissement de la conscience, il perd une dimension fondamentale.

C’était aussi la raison de mon désaccord avec la Néthique, qui voulait reproduire sur le Net les codes sociaux de la vie réelle, alors que le Net doit permettre de dépasser ces codes bridés pour laisser l’humain expérimenter...

(Bien sûr, en tant qu’outil, Facebook pourrait être aussi débridé que MySpace, mais les gens s’adaptent vite au lieu et à son ton. Facebook est parti comme un annuaire sérieux, alors que MySpace est parti comme un lieu d’expression de la créativité. ça changera peut-être mais pour le moment on s’ennuie à mourir en parcourant les pages Facebook, alors qu’on découvre plein d’univers créatifs sur MySpace)

Et puis ces outils qui changent sans arrêt, que de temps perdu pour reconstituer ses bases de contact...

J’ai 450 contacts sur MySpace, pas envie de tout recommencer sur un autre outil.

Sarro Philippe @ 2007-07-09 13:32:46

Le 07/07/2007 s’est éteind un grand connecteur, Mr Jacques Robin le fondateur du GRIT et du CREA.

Hervé Cauwelier @ 2007-07-09 13:48:51

J’imagine donc que la prochaine évolution du web serait un hébergement personnel de ces applications, à priori sous licence libre, installées sur son serveur à la maison, et qui communiquent entre elles grâce à des connexions P2P, des API ouvertes et pourquoi pas standardisées.

Avec la fibre optique qui arrive dans les foyers (un jour, juré !), l’hébergement personnel devient une question sérieuse.

Free a donné un aperçu de l’internaute émetteur de services avec TV Perso (sauf bien sûr qu’il n’y a aucune connexion avec le web). Pourquoi pas la Freebox V6 en hébergeur de ses propres blogs, albums photo et autres vidéos, le tout configurable depuis l’écran de la télévision avec un clavier et une souris sans fil.

Thierry Crouzet @ 2007-07-09 14:40:10

Tu décris exactement l’avenir... pour moi dailymotion et Cie ne sont que des opérations marketing et bousières...

Enfant Terrible @ 2007-07-09 17:14:47

L’image du trou noir est excellente!

Tu vois Leny, c’est de cette intelligence dans le langage pictural que je parlais :-)

lény @ 2007-07-09 17:58:08

enfant terrible >> je ne la trouve pas particulièrement excellente en tant que tel. Elle peut l’être si réinterprétée, illustrant un propos, utilisée dans un ensemble, bref contextualisée. Elle fait surement échos à quelque chose chez toi et c’est quelque chose transposé au sein d’une histoire humaine qui me semble plus juste.

(merci E.T d’avoir notre discussion en tête ;) )

lény @ 2007-07-09 18:00:18

"c’est CE quelque chose transposé au sein d’une histoire ..."

faute de frappe ..

pankkake @ 2007-07-10 00:42:02

Un datacenter centralisé comme celui de Google consomme sûrement moins que si on faisait la même chose chez des milliers de particuliers.

A vrai dire, Google trouve même des solutions innovantes pour optimiser sa consommation électrique.

Bref, stop le délire anti-Google...

Thierry Crouzet @ 2007-07-10 06:26:43

Les PC des particuliers tournent de toute façon... la centralisation conduit toujours à plus de centralisation, à plus de pouvoir... Google n’échappera pas à ce travers.

Ce n’est pas Google que je critique mais plutôt les utilisateurs, moi le premier, qui sommes en train de nous lier à quelques gros opérateurs, cassant sans le vouloir le monde libre qui était en train de se construire.

Valentin1979 @ 2007-07-10 13:33:12

Je pense également que gmail pourrait aisément trouver son équivalent en libre et self-hébergé.

Mais quand je dis self-hébergé, je dis "pas chez .free.fr", car je doute de leur non-intéret des données hébergées (au niveau d’un site j’entends).

Il faudrait un espace perso garanti sans intrusion.

Et rien n’empecherait a priori aux FAI d’etre les prochains dans l’intrusion de la vie privée pour proposer des pubs : google le fait avec le contenu des mails, alors pourquoi pas free avec le contenu des paquets de données échangés.

On pourrait objecter que les connections internet de plusieurs utilisateurs peuvent transiter par la même IP. Mais si oin met le logiciel au niveau du routeur, la connection de chaque utilisateur pourrait être identifiée et isolée.

(oui je suis parano, ca permet de deviner l’avenir... ou parfois de l’éviter)

Jeremie @ 2007-07-10 18:55:24

Mais n’est ce pas la l’évolution naturelle?

1: Une technologie, une idée, une forme d’organisation apparait

2: celle-ci posède un avantage concurenciel, donc elle se develloppe

3: Dans un premier temps les puissances installées la regarde avec amusement ou interet

4: Si cette nouvelle forme posède vraiment un avantage décisif, les puissances installées essayent soit de la detruire, soit de la recuperer, soit de la ralentir pour se donner le temps de s’y adapter et de l’absorber.

5: La nouvelle forme se fond dans les anciennes, l’évolution à eu lieu et un nouveau pouvoir installé se retrouve en place, en attente de la prochaine nouvelle forme qui changera les choses...

L’Utopisme n’est pas le réalisme, les messis finissent toujours crucifiés et leur heritages ne perdures que si certains peuvent les détourner à leur avantage pour en faire une source de pouvoir.

http://nouvelledonne.blog.lemonde.fr/2007/06/27/quelle-est-la-consigne/

Ax @ 2007-07-11 04:39:53

Google s’attaque à MySpace et Facebook avec Socialstream - réseau social unifié

http://www.page2007.com/2007/07/11/google-s%e2%80%99attaque-a-myspace-et-facebook-avec-socialstream-reseau-social-unifie/

françois @ 2007-07-11 10:36:10

Je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires mais je ne peux m’empêcher de réagir à ce paragraphe :

"Sur ce nouveau web qui s’invente, il faut être gros ou crever. Il n’y a plus de place pour les petits sites. Certes ils peuvent toujours exister mais à quoi bon si personne ne les voit, si les usagers eux-mêmes les délaissent au profit des monstres centralisés."

As-tu vu les choses dans le bon sens ? On sait tous que la plus value des réseaux passe par leur adoption exponentiel : les services web2.0 n’ont en effet aucun intérêt tant qu’elles n’ont pas atteint un certain seuil. Mais qui créé ce seuil sinon les internautes ?

N’oublie pas que les gros d’aujourd’hui ont été les petit d’hier et qu’ils le sont devenus par leur qualité et leur adoption.

Je suis avec un grand intérêts les plateformes qui justemment centralise les informations : la recherche sur internet nous fait passer à côté de centaine de bonne choses... des outils comme technorati ou agoravox sont justement des merveilles... et j’attends avec curiosité le dernier de chez google : socialstream qui pourrait nous enlever une sacré épine su pied !

SKP @ 2008-07-02 17:10:41

"Retrouvez cet article et ses commentaires sur AgoraVox…"

Bel exemple de centralisation ;)

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