Thierry CROUZET
Pacco
Pacco

L’amitié collective

J’ai l’intuition qu’une forme de conscience collective ne peut émerger que si elle s’appuie sur un immense réseau d’amitié. La réciprocité des liens, cet absolu gagnant-gagnant, même s’il est rarement éternel, doit faciliter le transport des autres interactions (l’amitié comme équivalent du boson en physique).

Je rêve en ce moment d’un récit, qui au travers de la recherche d’un ami perdu de vue, initierait à la connexion. Le point de départ serait le refus de laisser mourir une amitié, en même temps que toutes les amitiés potentielles… celles qui pourraient naître avec des gens que nous avons croisés quelques fois bien que nous en restions au même point, comme si nous avions peur de nous déclarer. Il y a aussi tous ceux que nous pourrions croiser si nous avions la force d’aller vers eux.

Il me semble que, à travers cette quête de l’amitié, cette quête de la connexion essentielle, je pourrais initier à la connexion comme forme politique. J’imagine un récit sur le modèle du jeu de piste. Le héros à la recherche de son ami perdu rencontrerait d’autres gens qui chacun révélerait, petit à petit, l’existence du peuple des connecteurs.

Pour que ce peuple vive, il faut que chacun de nous soit attentif à toutes les connexions possibles, sur internet mais aussi dans la vie. Il ne faut manquer aucune occasion. Je suis bien placé pour le dire car je suis le spécialiste des ratés. Souvent par manque de temps, par fatigue, je reste dans ma coquille. Le moindre voyage en train, la moindre soirée, devrait être l’occasion de créer une connexion. Je dois m’initier moi-même. En écrivant Le peuple des connecteurs, je me suis déjà changé. Je veux faire un pas de plus.

Garbun @ 2007-09-12 12:57:37

Chouette idée.

Paul.de.Montreal @ 2007-09-12 13:25:11

il faut que chacun de nous soit attentif à toutes les connexions possibles, sur internet mais aussi dans la vie. Il ne faut manquer aucune occasion. Je suis bien placé pour le dire car je suis le spécialiste des ratés. Souvent par manque de temps, par fatigue, je reste dans ma coquille. Le moindre voyage en train, la moindre soirée, devrait être l’occasion de créer une connexion.

C’est l’experience qui se transforme en attitude épicurienne je dirais : fuir le risque de déplaisir que ca soit la fatigue, le stress ou la déception d’une soirée.

J’ai eu un traumatisme auditif dans une party de Noel fortement sonorisé à Montréal pour entretenir des contacts professionels. Maintenant si le cas se represente, je sors immediatement peu importe qui se trouve à l’interieur.

L’occasion de faire une simple rencontre ou l’occasion de creer et maintenir un lien durable ?

Les occasions c’est mieux si on en s’en crée plusieurs pour pouvoir faire un tri et choisir la Bonne connection que ce soit un ami ou une amiE. ;)

C’est préférable d’éviter de manquer une bonne cnx d’affaires (ou d’amitiés) mais dans le doute qu’elle soit réellement bonne je constate que plusieurs hommes d’affaires experimentés s’abstiennent d’investir dedans. C’est avec l’experience et les désillusions car sinon je suis plutôt partant en amitiés ou en affaires.

J’ai pas de regret pour les ratés (au contraire presque) enfin peut être pour ma timidité passée avec les jolies filles. Si c’etait à refaire mais bon là on sort du sujet. :)

swimmer21 @ 2007-09-12 13:57:19

Excellentes idées !!

Je note une dévalorisation quand tu dis que tu es un spécialiste des ratés. Je pense que l’on est ce que l’on est et ce n’est ni bien, ni mal. Et pas de fatalité en la matière comme tu le notes, on peut évoluer, se transformer. Question d’apprentissage et notamment de pouvoir ses premiers pas dans un espace sécurisé. C’est comme pour la marche, on a besoin d’une main sur laquelle s’appuyer au départ, d’un doigt ensuite, puis on sait marcher tout seul.

Perso, je trouve que tu sais saisir les opportunités. Ton blog en est un excellent exemple. Je trouve aussi important de se laisser un droit à l’erreur en la matière. La connexion n’est pas de la même matière qu’un produit. On ne peut se fixer d’objectif de connexion (en nombre). Seule compte la qualité. Je suis d’accord avec toi pour saisir les opportunités qui se présentent sans en faire une obligation. On peut ne pas avoir envie à certains moments. Et le moteur de la connexion, c’est l’envie, pas le devoir.

Sur le temps d’une amitié, je crois que c’est la situation qui guide : sa propre situation d’abord, celle de l’autre aussi. Je me suis longuement posé la question de la différence entre l’amitié et l’amour. Finalement, j’ai décidé que cette n’était pas une question pertinente. C’est pour cela que je préfère parler de tendresse, y compris envers soi-même, qui me semble plus efficace en situation. Amitié et amour prête à confusion, souvent car ils sont connotés. La tendresse reste plus neutre.

Pour finir, une citation que l’on utilise fréquemment en AT : la privation de signes de reconnaissance (positifs ou négatifs) flétrit la moelle épinière. L’un des postulats de l’AT est que la réserve de signe de reconnaissance que l’on peut donner est infinie. On peut en donner autant que l’on veut, sans qu’ils s’épuisent. Ceci implique que l’on fonde ses relations sur une économie du don et non une économie de la propriété.

Je te recommande à ce sujet un excellent conte, le conte chaud et doux des chaudoudoux disponible en français.

Henri Alberti @ 2007-09-12 14:42:04

Chaud doudou, c’est un conte créole ?

Plus sérieusement, nous devrions nous inspirer de ça, surtout Axel:

http://www.youtube.com/watch?v=ZfIE_hzapGk

lespacearcenciel @ 2007-09-12 15:13:15

"Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas.

Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas.

Marche juste à côté de moi et sois mon ami."

Garbun @ 2007-09-12 15:28:22

Un conseil, n’allez pas voir le lien d’Henri sans être sobre, ça peut être dangereux...

jemesoigne @ 2007-09-13 07:53:20

Oui se reconnecter reprendre contact solder l’histoire c’est en plus ma quête depuis un moment.

On ne doit pas rompre, on doit modifier tordre le sentiment amoureux en sentiment d’amitié.

La confiance réciproque entre deux êtres, entre des milliers d’êtres ne peut être qu’une longue chaine d’amitié.

vik @ 2007-09-13 10:17:34

Une autre façon de le dire. Peut-être faut-il privilégier les liens faibles aux liens forts. Qu’en pensez-vous ? C’est ma quête actuelle. Plus de liens mais des liens faibles. Partager peu (en temps passé) mais l’essentiel avec le plus de connecteurs possible. Je veux dire : nos points communs, ce qui nous fait homme planétaire, citoyen du monde et nos différences celles qui nous enrichissent mutuellement.

Et puisque çà sens la baisse de régime, je réponds rapidement à un précédent post. Le temps passe si vite...

Merci Thierry pour ton blog. Génial! Je le lis depuis longtemps en silence. Je viens de commander "The black Swan" tellement çà me tente. Le singulier. L’improbable. La création. L’invention d’un monde nouveau... J’espère que mon anglais approximatif ne me coupera pas de ce texte. J’ai hâte!

Et merci à celui qui nous a donné çà :

“Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas.

Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas.

Marche juste à côté de moi et sois mon ami.” — Albert Camus

C’est un très bon guide

Ax @ 2007-09-13 14:35:31

"Peut-être faut-il privilégier les liens faibles aux liens forts. Qu’en pensez-vous ?"

Les liens forts sont presque toujours des illusions et des malentendus, ou ne subsistent que par l’habitude et le besoin d’être conforté par des béquilles temporelles, des liens qui s’enfoncent dans le temps, indépendamment de la qualité réelle des échanges actuels entre ces liens.

Les "amitiés de trente ans", on sait ce que cela vaut, c’est comme les mariages de trente ans, à trois mètres d’un divorce et après on change de trottoir pour ne pas croiser l’amour de trente ans.

La vraie distinction à faire est entre liens passionnels, et liens calculés en vue d’un intérêt extérieur à ce lien, sans plaisir pris à la compagnie de la personne.

Etant entendu que les liens passionnels ne sont pas éternels mais seulement la passion d’un moment, il n’en reste pas moins qu’il y a une différence, quand la finalité d’une rencontre est d’être avec cette personne, de parler avec elle, d’échanger ou de lui faire l’amour ;

et quand la finalité est d’utiliser une personne pour avancer dans une carrière professionnelle ou dans un projet, sans réel intérêt pour cette personne.

Pour moi, c’est la vraie différence. Et je ne peux vivre qu’avec des liens passionnels ; quand une personne peut représenter une rencontre intéressante pour un projet et une carrière, sans que sa compagnie soit agréable ou intellectuellement enrichissante, je décroche.

Je ne suis pas prêt à faire ce sacrifice, de passer des heures à m’ennuyer avec une personne, pour un objectif matériel qui lui est externe.

Quand je lis chez Versac ou chez José, par exemple, des gausseries sur les "amitiés" des MySpace, Facebook etc, qui ne seraient pas de vraies amitiés, je ne suis pas d’accord.

Il faut être bien naïf pour croire que nos plus grandes amitiés valent beaucoup plus ou sont beaucoup plus solides que n’importe quelle rencontre faite hier sur MySpace.

Il suffit souvent d’un rien pour que le malentendu soit levé entre des amis de trente ans, qui découvrent tout d’un coup qu’ils n’ont plus rien en commun, que leur amitié indestructible est du vent, qu’ils ont passé des milliers d’heures avec un être qui ne leur est plus rien.

Une vie est finalement plus dense avec des rencontres fortes mais brèves, et multiples, ce qu’on pourrait appeler des liens faibles (car ils peuvent rompre facilement et ne sont pas monogames), qu’avec des rencontres qui s’éternisent dans le temps ;

après quelques mois, quelques années au plus, on n’a plus rien à apporter à un être. Il faut prendre de la distance et découvrir d’autres univers. On peut garder le lien, mais sans la même densité.

Thierry Crouzet @ 2007-09-13 14:46:13

Peu importe les liens du moment qu’ils sont nombreux et divers et surtout vivant. De vieilles amitiés restent vivantes d’autres non et succombent à l’habitude. Encore une fois, il n’y a pas de règles. La seule que je vois c’est de multiplier le nombre de liens vivant à chaque instant. Il y en a des légers, des durs, des volatiles, des futiles… il faut justement prendre le risque du futile pour trouver de temps à autre des liens réciproques intéressants.

samir @ 2007-09-13 15:33:38

je vous propose une connexion pour vérifier votre bonne foi , que je ne met d’ailleur pas en doute .

a bientot

Paul.de.Montreal @ 2007-09-13 17:03:57

Encore une fois, il n’y a pas de règles.

Oui aucune régle universelle à suivre. Ni sur le type, la qualité et même le nombre.

Suivant 1. son caractère 2. sa culture 3. sa profession et 4. ses objectifs on adopte tel ou tel comportement. Alors on pourrait dire que suivant ces parametres une stratégie de contact est statistiquement meilleure pour tel type de profil qu’une autre mais c’est bien tout ce qu’on peut dire.

  1. Certains caracteres aiment et ont besoin d’être souvent en société. C’est souvent le cas des gens extravertis.

  2. Certaine culture (généralement pays du sud) sont plus chaleureux et orienté vers l’echange social avec ses régles sociales de comportement.

  3. Certains métiers necessitent plus que d’autre de liens. Un sociologue, un journaliste ou un politicien aurra besoin de creer plus de contacts qu’un ouvrier.

  4. Ce critere est un peu redondant car il dépend du 1. et 3. mais aussi de ses ambitions et de sa philosophie de vie qui se constitue avec son experience personnelle.

Thierry Crouzet @ 2007-09-13 17:31:19

@Samir Tout est ouvert ici... mais il ne suffit pas de demander une connexion pour l’avoir... il faut la créer peu à peu comme nous le faisons tous sur ce blog.

Henri A @ 2007-09-13 17:45:36

A Pacco:

Mais tu m’as pompé ! ( si je puis m’exprimer ainsi ).

swimmer21 @ 2007-09-13 17:59:55

Merci à Henri, j’ai passé un bon moment ! Et je trouve qu’il y a apprendre à jouer des partitions de sa vie ensemble.

Personnellement, la règle que j’applique dans mes relations, c’est de faire ce qui est bon pour moi. Mon expérience m’indique que c’est généralement aussi bon pour l’autre. J’évite les relations fusionnelles (symbiotiques) tout en laissant la porte ouverte à l’intimité. Je crois qu’il s’agit d’une dimension plus précise que l’amitié qui regroupe tout un tas de choses pas opérationnelles dans l’action. L’intimité est un cadre de relation dans laquelle je peux m’épanouir en sécurité. Là encore, c’est la situation qui guide. Et, je reste vigilant à négocier et renégocier en permanence ce cadre de relation. Une relation professionnelle n’empêche pas l’intimité par exemple. Toutes mes relations professionnelles ne sont pas intimes non plus.

Je n’ai pas d’objectif à priori dans mes relations. J’ai remarqué que c’était souvent peu efficace. Parfois, il y a des développements, parfois non même avec des personnes sensées être proches. Je pense qu’un point essentiel dans la relation concerne la disponibilité pour l’accueil. Pas forcément l’accueil de l’autre (cela peut devenir vite encombrant), mais de ce qui va se passer ou non dans la relation, sans rien en attendre. Accueillir ce qui vient. Et ensuite, on n’est pas obligé de tout prendre non plus.

Bon, je vous ferai pas un topo sur les projections, transferts contre transferts et autres normes de groupe dont les relations peuvent se trouver parées. Cela compte aussi selon mon expérience.

Bref, je crois qu’il y a un "équipement" à fourbir pour vivre pleinement ses relations.

pacco @ 2007-09-13 20:27:40

Henri, tu es ma muse !!!

En fait je n’avais pas encore eu le temps de voir ta vidéo…

Je viens de regarder…

Comme quoi, les grands esprits, les rencontres et tout ça !!!

Iza @ 2007-09-13 22:06:30

je suis franchement très morte de rire. D’abord hier Watoo Watoo (souvenirs souvenirs), aujourd’hui le dessin de Pacco :-)

Sinon que dire ... Thierry, bien entendu j’adhère à fond. Je pense souvent à ça... je rencontre des dizaines de gens, et comme toi, je me dis souvent que par flemme, par peur (angoisse diffuse ou plus précise, de trop m’engager, de m’embourber, de ne pas savoir dire non - Pacco, tu fais comme Henri maintenant, tu lis dans mes pensées ?....), par inadvertance, je passe à côté de grandes choses.

Ceci dit, à la différence de toi, je ne me considère pas comme une spécialiste des ratés mais comme une méga championne de la connexion. C’est plutôt que ... vu mon potentiel, je la joue sans doute souvent petit bras...

Axel, ce que tu dis m’est plus étranger que tout (ceci explique peut-être d’autres cela). J’ai rencontré mon amour il y a 23 ans et nous totalisons 20 ans de vie commune. Pour tout te dire, nous nous sentons plutôt au début de l’aventure. Nous racontons souvent que nous commençons à faire connaissance. Je ne te dis pas qu’on s’est éclatés pendant 20 ans, mais que nous avons exploré un, des chemins, ensemble ou côte à côte, dans le bonheur ou dans la souffrance. Et franchement, c’est une relation riche et précieuse. J’ai envie de voir mon aimé, envie de passer du temps avec lui, de partager et créer des choses etc....

J’ai aussi deux amies de toujours. Qui sont comme mes soeurs. je pourrais recopier ce que je viens d’écrire au dessus. Et d’autres encore....

Et autour de moi, d’autres gens rencontrés hier.

Non, je crois comme Thierry à la très grande variété de la merveille des relations. Tous les gens que j’ai aimé sont dans mon coeur pour toujours, et tous les moments forts partagés sont autant de pépites qui font mon grand trésor, construit avec les uns, et les autres.

Et oui, je crois que c’est ça qui peut changer la donne. C’est ce que je disais avec ma "dentelle de lien social" sur le post que je vous citais il y a quelques jours.

Ax @ 2007-09-13 22:23:29

"Pour tout te dire, nous nous sentons plutôt au début de l’aventure"

Iza, je te souhaite le meilleur pour ton couple, naturellement.

Mais généralement après un certain temps (et un certain âge), c’est la femme qui est demandeuse pour que ça dure encore, et l’homme qui va chercher une jeune...

Disons quand la femme atteint la cinquantaine (ce qui n’est pas encore ton cas).

Enfin, il y a encore des cas où les couples durent toute la vie, bien sûr, même si c’est plus rare qu’autrefois, quand le mariage à vie était une norme sociale dont on s’échappait difficilement.

Se poser la question de savoir s’ils restent ensemble par habitude molle et flemme d’aller voir ailleurs si la vie est plus belle est sans importance si les deux parties sont heureuses ensemble. :)

Henri A @ 2007-09-13 22:27:47

Pour information, les Zwas sont ces espèces de canards ahuris qui sont les caricatures des êtres humains. ( on ne rigole plus ! je fais mon Hugues2 )

Wattoo-Wattoo [Wattoo !]

Toi qui vois tout [Wattoo !]

Tu es partout sur notre Terre

Tout va comme ci comme ça

Chez les bons Zwas

Wattoo-Wattoo [Wattoo !]

Malin comme tout [comme tout]

Tu es pour nous un oiseau chance

Détournant les faux pas

De ces bons Zwas

Les Zwas c’est pas vraiment méchant

C’est ni bête ni intelligent

Mais ça ressemble à s’y méprendre

A d’autres Zwas

[Les Zwas c’est pas vraiment méchant

C’est ni bête ni intelligent

Mais ça ressemble à s’y méprendre

A d’autres Zwas]

Wattoo-Wattoo

Toi qui vois tout

Tu es partout sur notre Terre

Tout va comme ci comme ça

Chez les bons Zwas

Wattoo-Wattoo [Wattoo !]

Mignon comme tout [Wattoo !]

Tu viens chez nous

Sur la planète pour remettre à l’endroit

La famille Zwas

Faut pas croire que c’est si facile

Pas très futés ces volatiles

Mais fier de l’être

Pour un Zwa y’a pas mieux qu’un Zwa

Faut pas croire que c’est si facile

Pas très futés ces volatiles

Mais fier de l’être

Pour un Zwa y’a pas mieux qu’un Zwa

Wattoo-Wattoo [Wattoo]

Toi qui vois tout [Wattoo]

Tu es partout sur notre Terre

Tout va comme ci comme ça

Chez les bons Zwas

Wattoo-Wattoo [Wattoo !]

Malin ...

( A médir ou méditer )

Garbun @ 2007-09-14 00:07:07

Merde, on vient de perdre Henri...

Iza @ 2007-09-14 10:02:38

"Se poser la question de savoir s’ils restent ensemble par habitude molle et flemme d’aller voir ailleurs si la vie est plus belle"

Ce n’est sans doute pas le sujet, mais bien sûr tu as raison... Il faut se poser cette question là, sans l’esquiver jamais, et se sentir toujours aussi libre que possible d’y répondre franchement. Mais effectivment, quand on se sent vraiment bien, cette question s’éloigne. Quand c’est plus difficile (et bien entendu que ça arrive...), il faut avoir le cran de faire le point. Quelles questions se poser à ce moment là ? c’est un trop vaste sujet pour l’aborder en deux mots. Je voulais jsute te signaler que ta vision me semblait trop restrictive... parce que dans la durée, il y a aussi des choses extraordinaires à vivre, ni tièdes, ni confortables...

alberto @ 2009-05-03 13:30:56

très chers tous, connectés et connecteurs...

Je fais partie de ces gens aujourd’hui totalement perdus. Engagé dans une vie de famille, avec les belles et les moins belles histoires, cinq enfants, une tentative en cours de vivre "différemment", famille en Espagne, boulot au Maroc, je n’aspire qu’à une chose c’est vivre comme un indien d’Amazonie, un quotidien fait de non question, de cette "organisation" faite de liberté, de cette absence de faux besoins, et surtout de ce sentiment d’appartenir enfin à un peuple que je reconnais et qui me reconnait. Je vous comprends tous, mais la connexion dont vous parlez nous laisse bien seul, loin, les uns des autres... Pour que ce soit clair, et que je ne vienne pas ici pour régler mes problèmes, et pourtant c’est bien dans ces moments là que les amis/amours comptent... je ne suis pas seul, pauvre, moche, noir, petit, orphelin, etc... je fais partie de ces gens qui ont eu une enfance dite "normale", des parents responsables, fait des études longues, voyagé, entouré de bons potes, ayant des enfants brillants et beaux, bref...que du bonheur... mais non... ce que je veux dire c’est que tout ça est bien vain. Je n’aime pas l’idée de révolution dans ce qu’elle suppose de violences et de non changement, mais BON DIEU, on attend quoi pour changer ce monde qui court à sa perte... Je suis certainement complètement hors sujet, c’est juste que le livre de Thierry Crouzet me donne de l’espoir et en même temps me démolit tant cela est "virtuel"...

Thierry Crouzet @ 2009-05-03 19:15:37

On construit doucement, c’est déjà pas virtuel pour tout le monde, ça se matérialise peu à peu... c’est à nous de nous rencontrer, de construire.

phyrezo @ 2009-05-04 15:27:55

@alberto

ce n’est plus virtuel, c’est partout autour de nous. et tout ceux qui autrefois se croyait seul comme toi, sont en train aujourd’hui de se retrouver pour faire emerger une nouvelle société.

Lis par exemple cet article : http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=485

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