Thierry CROUZET
De la théorie à la pratique
De la théorie à la pratique

De la théorie à la pratique

J’ai hésité avant de publier le billet qui suit sur ce blog. Il peut paraître hors sujet, car spécifique à Balaruc les Bains, ma commune. Pourtant, en y réfléchissant, je me suis dit que ce texte n’était qu’une application pratique des idées que je développe ici. La durabilité devrait être défendue partout tout comme son corolaire le modèle participatif. Quant à l’action locale c’est aussi un de mes chevaux de batailles.

J’ai écrit ce texte et l’ai envoyé hier à quelques amis dans le cadre de la précampagne municipale. En février dernier, une journaliste de Midi Libre m’avait demandé mes projets au niveau local. J’avais évoqué un pacte à la Nicolas Hulot. Ce texte va dans ce sens.

Pour un Balaruc durable

Je suis né à Balaruc les Bains en 1963, peu avant la destruction du village bucolique où vécurent mes ancêtres. Cette destruction fut prononcée au nom du progrès mais le progrès est relatif.

Durant les années 1970 et 1980, il équivalait à une urbanisation débridée, une croissance aveugle et irrespectueuse de l’environnement comme du patrimoine. Les gestionnaires rivaient leurs yeux sur des indices quantitatifs (nombre d’habitants, de touristes, masse salariale, revenus commerciaux, déficit…). Tout ce qui n’était pas chiffrable, comme la qualité de vie, ne les intéressait pas.

Pacco
Pacco

Aujourd’hui, le Balaruc bucolique aurait une plus grande valeur que le Balaruc bétonné par les promoteurs. Depuis le début du XXIe siècle, de nouveaux mots comme « durable » ou « respectueux » apparaissent pour caractériser le progrès. Les lieux qui ont été à l’avant-garde de ce mouvement qualitatif voient aujourd’hui leur cote monter, aussi bien au regard de leurs habitants que des touristes. En France, il suffit de parcourir la Dordogne, la vallée du Lot, le Lot-et-Garonne par exemple…

Malheureusement, depuis la fin des années 1960, nous n’avons rien construit de durable sur la commune de Balaruc. Les thermes qui devraient être notre joyau menacent de s’effondrer. L’étang qui baigne nos plages agonise. Des rejets nauséabonds polluent notre air. Les hydrocarbures empoisonnent nos sols. Les promoteurs menacent les derniers espaces verts. Le vieux centre de Balaruc s’inonde à chaque orage. Notre économie dépend du bon vouloir de la sécurité sociale.

Si le XXIe siècle se caractérise par le durable, Balaruc et ses habitants ne tireront leur épingle du jeu qu’en étant à l’avant de ce mouvement d’envergure planétaire. Nous devons penser à notre avenir, à celui de nos enfants et de leurs enfants. Nous devons construire un Balaruc durable et renoncer au provisoire, à l’approximatif et au tape à l’œil. Nous devons bâtir en respectant l’environnement. Nous devons être exemplaires et faire de cette exemplarité notre carte de visite.

Cette exemplarité doit atteindre son paroxysme dans notre activité phare : le thermalisme. Notre ambition doit être de pratiquer la « médecine durable ». Dans un siècle où la durée de vie ne cessera de se prolonger, nous devons aider les patients à profiter au mieux de chaque instant. Non content de soulager leurs maux a posteriori, nous devons nous engager sur le chemin de la prévention en appliquant à la santé la même approche qu’à l’environnement.

Le thermalisme du XXIe siècle ne peut se pratiquer que dans un environnement durable. Nous devons atteindre une adéquation entre ce que nous voulons faire et le cadre où nous le faisons. Nous construirons ainsi une ville harmonieuse où les touristes comme les Balarucois seront heureux de vivre.

Ce projet n’est possible que si tous les habitants y collaborent : les anciens qui ont la mémoire du génie du lieu maltraité par les promoteurs, les jeunes pour qui nous construisons la ville de demain et leurs parents qui aspirent à la santé, à la sécurité et à l’harmonie. Nous avons aussi la chance unique d’attirer de nouveaux résidents de toute la France, porteurs d’une multitude d’expériences. Nous devons nous appuyer sur cette force.

Cette participation de tous est indispensable si nous voulons nous inscrire dans la durée. Nous devons construire aujourd’hui des choses qui demain seront encore debout. Nous devons décider en concertation et en songeant à l’intérêt de ceux qui viendront après-nous autant qu’à nos propres intérêts. Nous ne vivons plus dans un monde aux ressources illimitées. Nous devons apprendre la parcimonie et penser un développement intelligent. Il ne s’agit plus de mener une politique Kleenex ne servant que les intérêts personnels.

L’accord entre les habitants est la manière la plus directe de s’inscrire dans la durée. Lorsqu’une seule personne décide, elle est faible. Les hommes ensembles sont plus sages qu’un homme seul qui décide pour eux tous. Cette méthode participative est aussi la seule capable de dépasser la brièveté des échéances électorales. Les citoyens participants doivent devenir une force qui s’inscrit dans la durée.

Pour construire un Balaruc durable, nous devons donc nous y atteler tous ensemble, en faisant taire les querelles partisanes, en jouant le gagnant-gagnant plutôt qu’en jouant les uns contre les autres. Ensemble nous devons faire entrer Balaruc de plein pied dans le XXIe siècle. Nous devons avoir de l’ambition. Notre ville doit être vue comme un modèle. Ses thermes doivent devenir les premiers à s’engager dans la médecine durable. Nous devons partir gagnant. Ce Balaruc, il ne nous reste qu’à l’inventer.

Pour résumer, je souhaite un « Balaruc durable ». De cette vision, on peut maintenant déduire des propositions politiques. En voici quelques unes.

  1. Mise en place de la démocratie participative (développement des comités de quartier, incitation aux pétitions, invitation des citoyens volontaires aux réunions de travail…).
  2. Le management participatif doit être introduit dans tous les services municipaux et thermaux. Il faut réduire les hiérarchies et favoriser les prises de responsabilité individuelle.
  3. La participation de tous n’est possible qu’accompagnée d’une totale transparence des intentions, des négociations, des décisions. La municipalité ne doit pas mettre les citoyens devant le fait accompli.
  4. La participation des citoyens passe par un réseau de communication moderne. Nous devons installer du très haut débit sur la commune. Ouvrir des points d’accès gratuits à internet.
  5. Pour s’inscrire dans la durée, il faut commencer par raffermir nos fondations en traitant le passif de l’époque industrielle (dépollution des anciens terrains des Raffineries par exemple).
  6. La durée s’étend vers l’avenir mais elle prend racine dans le passé. Nous devons mettre en valeur notre patrimoine culturel, notamment les vestiges romains. Je pense à l’aqueduc.
  7. Tous les nouveaux bâtiments publics ou privés devraient être durables et écologiques. Nous devons privilégier les matériaux nobles comme le bois. Il faut arrêter de faire croire que les pavillons pseudo-provençaux appartiennent à notre patrimoine.
  8. Le lien intergénérationnel doit être renforcé pour favoriser le gagnant-gagnant de tous les Balarucois. En écoutant les anciens, les jeunes éviteront de réinventer la roue.
  9. Les thermes doivent cesser d’être les deuxièmes en nombre de curistes. Ils doivent être les premiers dans la médecine préventive et durable. Nous devons les positionner comme un produit révolutionnaire.
  10. Si nos ressources naturelles sont limitées (eau thermale, boue…), nous devons l’admettre et faire avec. Plutôt que nous développer en quantité, nous devons nous développer en qualité. Nous avons tous à y gagner, les Balarucois comme les curistes.
  11. Les derniers espaces verts doivent être préservés (le Pioch, les Arènes, le bois Saint-Gobain…). Nous avons besoin de poumon au cœur et en périphérie de la commune. Ces espaces doivent être entretenus mais laissés le plus possible à l’état nature (pas question de les peupler de fausses colonnades, de les grillager et de faire payer l’entrée).
  12. Ces espaces verts doivent être interconnectés par des pistes cyclables et piétonnes. S’inscrire dans la durée, c’est aussi militer pour la santé, donc nous efforcer de réduire autant que possible l’usage des véhicules motorisés. Aujourd’hui, il faut prendre la voiture pour aller se promener dans la Gardiole !
  13. Pour ne pas fermer nos portes à de nouveaux résidents, nous pouvons envisager de modifier le POS, autoriser des constructions plus élevées mais respectant les standard architecturaux des écopolis.
  14. Pour la survie de l’étang, toutes les communes du bassin versant doivent travailler ensemble et lancer un plan Marshall en s’inspirant de ce qui fut fait pour le lac d’Annecy.
  15. Il ne s’agit pas de se vouloir plus gros pour être plus puissant. Au XXIe siècle c’est celui qui s’engage dans le durable qui sera puissant, pas celui qui poursuit la croissance quantitative en créant des superagglos. L’idée des superagglos est un vestige du vieux rêve de la croissance tout azimut des années 1970. Les agglos n’ont de pertinence que si leur formation contribue à la durabilité. Elles doivent prendre en compte l’histoire et la géographie et non seulement l’économie. Pour le moment, elles ont été pensée pour multiplier le pouvoir de leur patron.
  16. La nouvelle image de Balaruc devrait séduire de nouveaux touristes sensibles aux problématiques du siècle. Les commerçants verront affluer de nouveaux clients.
  17. Pour durer, il faut éviter de n’avoir qu’une source de revenu. Nous devons diversifier notre clientèle touristique. À côté du thermalisme subventionné, nous devons développer un thermalisme préventif qui séduira une population nouvelle.

La vision d’un Balaruc durable permet de décliner des mesures cohérentes. Il me paraît indispensable d’avoir une vision claire pour ne pas faire tout et n’importe quoi. Même l’éthique politique, par exemple la transparence comme le refus du clientélisme, peut être et doit être déclinée à partir de la vision.

PS : pour des commentaires spécifiquement locaux rendez-vous sur Roquerols, le blog citoyen de ma femme ou sur balaruc.fr.

Henri A @ 2007-10-18 22:59:23

Tu as bien fait de le poster, tous les athées ne sont pas des monstres froids sans foi ni loi.

swimmer21 @ 2007-10-19 10:19:04

Bien, bien. Belle initiative. Je te propose de remplacer le terme durable par customisable ou personnalisable. L’impression donnée alors par le texte est tout autre :

J’ai hésité avant de publier le billet qui suit sur ce blog. Il peut paraître hors sujet, car spécifique à Balaruc les Bains, ma commune. Pourtant, en y réfléchissant, je me suis dit que ce texte n’était qu’une application pratique des idées que je développe ici. La customisation devrait être défendue partout tout comme son corolaire le modèle participatif. Quant à l’action locale c’est aussi un de mes chevaux de batailles.

J’ai écrit ce texte et l’ai envoyé hier à quelques amis dans le cadre de la précampagne municipale. En février dernier, une journaliste de Midi Libre m’avait demandé mes projets au niveau local. J’avais évoqué un pacte à la Nicolas Hulot. Ce texte va dans ce sens.

Pour un Balaruc personnalisable

Je suis né à Balaruc les Bains en 1963, peu avant la destruction du village bucolique où vécurent mes ancêtres. Cette destruction fut prononcée au nom du progrès mais le progrès est relatif.

Durant les années 1970 et 1980, il équivalait à une urbanisation débridée, une croissance aveugle et irrespectueuse de l’environnement comme du patrimoine. Les gestionnaires rivaient leurs yeux sur des indices quantitatifs (nombre d’habitants, de touristes, masse salariale, revenus commerciaux, déficit…). Tout ce qui n’était pas chiffrable, comme la qualité de vie, ne les intéressait pas.

Aujourd’hui, le Balaruc bucolique aurait une plus grande valeur que le Balaruc bétonné par les promoteurs. Depuis le début du XXIe siècle, de nouveaux mots comme « personnalisable» ou « customisable» apparaissent pour caractériser le progrès. Les lieux qui ont été à l’avant-garde de ce mouvement qualitatif voient aujourd’hui leur cote monter, aussi bien au regard de leurs habitants que des touristes. En France, il suffit de parcourir la Dordogne, la vallée du Lot, le Lot-et-Garonne par exemple…

Malheureusement, depuis la fin des années 1960, nous n’avons rien construit de customisable sur la commune de Balaruc. Les thermes qui devraient être notre joyau menacent de s’effondrer. L’étang qui baigne nos plages agonise. Des rejets nauséabonds polluent notre air. Les hydrocarbures empoisonnent nos sols. Les promoteurs menacent les derniers espaces verts. Le vieux centre de Balaruc s’inonde à chaque orage. Notre économie dépend du bon vouloir de la sécurité sociale.

Si le XXIe siècle se caractérise par le personalisable, Balaruc et ses habitants ne tireront leur épingle du jeu qu’en étant à l’avant de ce mouvement d’envergure planétaire. Nous devons penser à notre avenir, à celui de nos enfants et de leurs enfants. Nous devons construire un Balaruc customisable et renoncer au provisoire, à l’approximatif et au tape à l’œil. Nous devons bâtir en respectant l’environnement. Nous devons être exemplaires et faire de cette exemplarité notre carte de visite.

Cette exemplarité doit atteindre son paroxysme dans notre activité phare : le thermalisme. Notre ambition doit être de pratiquer la « médecine personnalisable». Dans un siècle où la durée de vie ne cessera de se prolonger, nous devons aider les patients à profiter au mieux de chaque instant. Non content de soulager leurs maux a posteriori, nous devons nous engager sur le chemin de la prévention en appliquant à la santé la même approche qu’à l’environnement.

Le thermalisme du XXIe siècle ne peut se pratiquer que dans un environnement customisable. Nous devons atteindre une adéquation entre ce que nous voulons faire et le cadre où nous le faisons. Nous construirons ainsi une ville harmonieuse où les touristes comme les Balarucois seront heureux de vivre.

Ce projet n’est possible que si tous les habitants y collaborent : les anciens qui ont la mémoire du génie du lieu maltraité par les promoteurs, les jeunes pour qui nous construisons la ville de demain et leurs parents qui aspirent à la santé, à la sécurité et à l’harmonie. Nous avons aussi la chance unique d’attirer de nouveaux résidents de toute la France, porteurs d’une multitude d’expériences. Nous devons nous appuyer sur cette force.

Cette participation de tous est indispensable si nous voulons nous inscrire dans la durée. Nous devons construire aujourd’hui des choses qui demain seront encore debout. Nous devons décider en concertation et en songeant à l’intérêt de ceux qui viendront après-nous autant qu’à nos propres intérêts. Nous ne vivons plus dans un monde aux ressources illimitées. Nous devons apprendre la parcimonie et penser un développement intelligent. Il ne s’agit plus de mener une politique Kleenex ne servant que les intérêts personnels.

L’accord entre les habitants est la manière la plus directe de s’inscrire dans la durée. Lorsqu’une seule personne décide, elle est faible. Les hommes ensembles sont plus sages qu’un homme seul qui décide pour eux tous. Cette méthode participative est aussi la seule capable de dépasser la brièveté des échéances électorales. Les citoyens participants doivent devenir une force qui s’inscrit dans la durée.

Pour construire un Balaruc personnalisable, nous devons donc nous y atteler tous ensemble, en faisant taire les querelles partisanes, en jouant le gagnant-gagnant plutôt qu’en jouant les uns contre les autres. Ensemble nous devons faire entrer Balaruc de plein pied dans le XXIe siècle. Nous devons avoir de l’ambition. Notre ville doit être vue comme un modèle. Ses thermes doivent devenir les premiers à s’engager dans la médecine personnalisable. Nous devons partir gagnant. Ce Balaruc, il ne nous reste qu’à l’inventer.

Pour résumer, je souhaite un « Balaruc customisable». De cette vision, on peut maintenant déduire des propositions politiques. En voici quelques unes.

  1. Mise en place de la démocratie participative (développement des comités de quartier, incitation aux pétitions, invitation des citoyens volontaires aux réunions de travail…).

  2. Le management participatif doit être introduit dans tous les services municipaux et thermaux. Il faut réduire les hiérarchies et favoriser les prises de responsabilité individuelle.

  3. La participation de tous n’est possible qu’accompagnée d’une totale transparence des intentions, des négociations, des décisions. La municipalité ne doit pas mettre les citoyens devant le fait accompli.

  4. La participation des citoyens passe par un réseau de communication moderne. Nous devons installer du très haut débit sur la commune. Ouvrir des points d’accès gratuits à internet.

  5. Pour s’inscrire dans la durée, il faut commencer par raffermir nos fondations en traitant le passif de l’époque industrielle (dépollution des anciens terrains des Raffineries par exemple).

  6. La durée s’étend vers l’avenir mais elle prend racine dans le passé. Nous devons mettre en valeur notre patrimoine culturel, notamment les vestiges romains. Je pense à l’aqueduc.

  7. Tous les nouveaux bâtiments publics ou privés devraient être durables et écologiques. Nous devons privilégier les matériaux nobles comme le bois. Il faut arrêter de faire croire que les pavillons pseudo-provençaux appartiennent à notre patrimoine.

  8. Le lien intergénérationnel doit être renforcé pour favoriser le gagnant-gagnant de tous les Balarucois. En écoutant les anciens, les jeunes éviteront de réinventer la roue.

  9. Les thermes doivent cesser d’être les deuxièmes en nombre de curistes. Ils doivent être les premiers dans la médecine préventive et durable. Nous devons les positionner comme un produit révolutionnaire.

  10. Si nos ressources naturelles sont limitées (eau thermale, boue…), nous devons l’admettre et faire avec. Plutôt que nous développer en quantité, nous devons nous développer en qualité. Nous avons tous à y gagner, les Balarucois comme les curistes.

  11. Les derniers espaces verts doivent être préservés (le Pioch, les Arènes, le bois Saint-Gobain…). Nous avons besoin de poumon au cœur et en périphérie de la commune. Ces espaces doivent être entretenus mais laissés le plus possible à l’état nature (pas question de les peupler de fausses colonnades, de les grillager et de faire payer l’entrée).

  12. Ces espaces verts doivent être interconnectés par des pistes cyclables et piétonnes. S’inscrire dans la durée, c’est aussi militer pour la santé, donc nous efforcer de réduire autant que possible l’usage des véhicules motorisés. Aujourd’hui, il faut prendre la voiture pour aller se promener dans la Gardiole !

  13. Pour ne pas fermer nos portes à de nouveaux résidents, nous pouvons envisager de modifier le POS, autoriser des constructions plus élevées mais respectant les standard architecturaux des écopolis.

  14. Pour la survie de l’étang, toutes les communes du bassin versant doivent travailler ensemble et lancer un plan Marshall en s’inspirant de ce qui fut fait pour le lac d’Annecy.

  15. Il ne s’agit pas de se vouloir plus gros pour être plus puissant. Au XXIe siècle c’est celui qui s’engage dans le durable qui sera puissant, pas celui qui poursuit la croissance quantitative en créant des superagglos. L’idée des superagglos est un vestige du vieux rêve de la croissance tout azimut des années 1970. Les agglos n’ont de pertinence que si leur formation contribue à la customisation. Elles doivent prendre en compte l’histoire et la géographie et non seulement l’économie. Pour le moment, elles ont été pensée pour multiplier le pouvoir de leur patron.

  16. La nouvelle image de Balaruc devrait séduire de nouveaux touristes sensibles aux problématiques du siècle. Les commerçants verront affluer de nouveaux clients.

  17. Pour durer, il faut éviter de n’avoir qu’une source de revenu. Nous devons diversifier notre clientèle touristique. À côté du thermalisme subventionné, nous devons développer un thermalisme préventif qui séduira une population nouvelle.

La vision d’un Balaruc personnalisable permet de décliner des mesures cohérentes. Il me paraît indispensable d’avoir une vision claire pour ne pas faire tout et n’importe quoi. Même l’éthique politique, par exemple la transparence comme le refus du clientélisme, peut être et doit être déclinée à partir de la vision.

PS : pour des commentaires spécifiquement locaux rendez-vous sur Roquerols, le blog citoyen de ma femme ou sur balaruc.fr.

Quelques remarques :

1) je ne sais pas si proposer un programme correspond à la logique qui sous-tend ce que tu proposes.

2) je trouve qu’il y a beaucoup de il "faut", cela "doit" dans ton texte. Ceci ne me semble pas cohérent avec la logique participative.

3) Viser la seule commune comme porteur de projet ne me semble pas pertinent. Je pense plus efficace de créer un truc (plateforme, réseau) du nom de "Balaruc Personnalisable 2007" ou "FreeBalaruc", puis de réunir l’ensemble des personnes qui te semblent importante en faisant un Barcamp, pondre un projet, se distribuer le travail et ensuite, si le besoin se fait sentir de prendre la mairie pour des questions pratiques, faites le. Sinon, laissez le à d’autres (les politiques sont là pour ça, non?). Prendre la mairie pour prendre la mairie et mettre en oeuvre un programme comme tu le propose, c’est du vieux à mon sens.

4) je pense que tu as identifié les principaux enjeux concernant la vie de la commune. Pas ceux des personnes qui y vivent. Un exemple, tu assignes des rôles aux vieux et aux jeunes. Ils n’en peut être rien à faire pour 80% d’entre eux. Je t’invites à laisser cela ouvert, sans rôle précis pour personne et voir ce qui se passe. Les personnes sont bienvenues telles qu’elles sont. Inutile d’en rajouter. Les résultats sont généralement assez étonnants.

Thierry Crouzet @ 2007-10-19 11:35:11

Ce texte est sorti d’un jet comme tous les textes que je publie sur le blog. De la différence entre cet exercice et celui d’écrire un livre.

Le sur-mesure qui est le propre aux longues traînes naissantes est fondamental. Mais le sur-mesure peut être jetable. Il faut du sur-mesure durable. Je crois que le durable implique le sur-mesure mais pas réciproquement. Il faudrait que je développe sans doute (plus tard ;-))

Maintenant durable est pas mal utilisé aujourd’hui... mais je n’y peux rien. C’est bien un des défis que nous devons relever. Faire du sur-mesure pour atteindre l’objectif du durable. Le sur-mesure n’est qu’un moyen, tout comme le participatif.

Je ne propose pas un programme. J’ai juste essayé de montrer comment à partir d’une vision ou d’un objectif à long terme on pouvait décliner des mesures politiques. C’était un exercice pratique. Aussi une façon de dénoncer nos politiciens actuels qui prennent des mesures en tous sens et qui se contredisent souvent.

Si un programme doit se construire, il se construira collaborativement. Je crois en revanche que la vision ne se construit pas. Certains personnes en portent, ils les exposent, d’autres les adoptent ou non.

Une vision doit jaillir d’une intuition. C’est un pur acte créatif. Pas le résultat d’un travail. Le programme oui. C’est un peu comme avoir l’idée d’un théorème puis chercher à le démontrer. On ne fait pas le contraire en général.

Sur l’usage du « il faut » ou « on doit »… je crois que nous avons des obligations. Alors on peut tourner autour du pot mais au final le devoir nous rattrape. C’est vrai que beaucoup de gens n’aiment pas être mis devant le fait accompli. Mais si j’étais un politicien qui cherche à séduire à tout prix cela se saurait. ;-)

J’ai tenté l’approche citoyenne… c’est long à mettre en place et les gens ont beaucoup de mal à se mobiliser hors des échéances électorales. Il faut profiter des fenêtres de tir. Nous avons essayé de créer un Réseau libre ici-même et nous avons vu le résultat. Les choses n’avancent que si des gens portent des objectifs à long terme et se fixe d’autres objectifs à court-terme.

Mon but n’est pas de prendre la mairie. Si les candidats adoptent les idées qui me paraissent importantes je serais heureux. Je ne souhaite rien d’autre. Malheureusement ce n’est pas aussi simple car les idées que je propose passent par une certaine forme de renoncement au pouvoir. Tu vois les conflits. On peut pas toujours rester là immobile à prêcher la bonne parole. Si Gandhi avait imaginé la non violence et ne l’avait pas mise en pratique l’Inde serait peut-être toujours anglaise ou elle se serait libérée dans un terrible bain de sang.

Quant aux rôles… je n’assigne rien. Je dis juste aux gens qui n’ont pas de rôle qu’ils pourraient en avoir un. Je donne des pistes. Et qu’un vieux décide de faire un truc de jeune ou inversement je n’y vois aucun inconvénient.

Paul de Montreal @ 2007-10-19 13:39:17

On peut pas toujours rester là immobile à prêcher la bonne parole.

Exact à propos j’ai vu hier une comédie US "School for Scoundrels" qui citait à la fin une expression que je ne connaissais pas :

"Ceux qui peuvent le faire le font. Ceux qui ne peuvent pas l’enseignent."

C’est pas gentil pour les professeurs et ca privilegie clairement l’action.

lény @ 2007-10-20 00:08:59

Très bien Thierry.

... Sinon il est sympa ton bled ;)

lény @ 2007-10-20 00:11:00

Paul > excellente la phrase que tu sites

utresmager @ 2007-10-20 11:11:33

Je ne veux pas être le pessismiste de service, il y a certes des intentions louables mais d’une part elle sont fortement conditionnées par les rouages administratifs, législatifs, politiques donc c pas aujourd’hui où toutes ces belles idées pourront commencer à voir le jour (naïveté du néophyste en politique) et puis toutes ces idées sont de relayer ravaler le système en place pour moi c’est un peu court comme rêve évolution.

Thierry Crouzet @ 2007-10-20 13:51:20

Vous n’êtes donc pas un néophyte en politique pour donner de tels conseils. Commencez par avoir l’honnêteté de révéler votre identité et de nous parler de votre merveilleuse expérience.

Puis ne dites pas que ces idées ne marchent pas sans proposer des solutions autres que celles déjà en place et qui, elles, montrent qu’elles ne marchent pas depuis longtemps.

Ils se trouvent que ces idées sont en train de devenir dominante partout dans le monde. Le système en place soit vous le faites exploser par une révolution, utopie totale car aucune révolution n’a jamais vraiment changé la donne, soit vous changez le système de l’intérieur.

Tendre vers le participatif serait une révolution radicale. Exemple. Le minitel était centralisé en gros. Internet ne l’était pas. Vous connaissez la suite. Je ne fais que défendre des idées triviales.

Satured de la politique @ 2007-10-20 14:57:18

@Paul du canada:

[“Ceux qui peuvent le faire le font. Ceux qui ne peuvent pas l’enseignent.”

C’est pas gentil pour les professeurs et ca privilegie clairement l’action.]:

Pourquoi, "pas gentil" ? On peut clairement s’aperçevoir que les professeurs n’ont jamais rien fait d’autre que demander à leurs élèves d’agir avec leurs acquis (c’est pas gentil pour les mauvais élèves, mais c’est comme ça). Mais en général les acquis rentrent toujours par une oreille et ressortent par l’autre :-) .

En plus, bien souvent les domaines enseignés renvoient à des champs d’action qui nécessitent plusieurs personnes pour le faire. Un professeur ne va tout de même pas se coltiner à lui seul un ensemble de tâches normalement conçues pour être réalisées par plusieurs personnes. Ce serait sans doute revenir à un système pyramidal. Non ?

Dois-je rappeller à l’aimable assistance qu’étienne Chouard est un professeur ? Et que quasiment personne ne conteste l’absence actuelle de référendum sur un certain traité européen ? la phrase avec ce qui se passe entre les deux oreilles de certaines personnes peut aussi s’appliquer sur ce genre de consensus il me semble. Non ?

Alors s’il vous plait, arrêtez de faire croire que les professeurs sont inactifs, parce qu’en général ils savent très bien se mobiliser pour les intérêts de leur profession avec un minimum de dégats pour leur élèves !

Nous sommes loin de pouvoir en dire autant pour d’autres professions ! Merci d’avance de faire les rectificatifs qui conviennent !

Paul de Montreal @ 2007-10-20 15:17:09

Quel rectificatif ? :D

Dans le contexte du film, j’ai interprété cette phrase dans un sens plus général d’accomplissement personnel qui dépasse la vie d’un enseignement lambda.

Dans la vie, "Ceux qui peuvent le faire, le font. Ceux qui ne peuvent pas l’enseignent." Cette phrase induit que ceux qui sont incapable de le faire, l’enseigne.

Maintenant pour qu’il n’y ait aucun malentendu, j’ai du respect pour le travail des enseignants quand il est de qualité car il forme les citoyens de demain et prépare l’avenir.

Paul de Montreal @ 2007-10-20 15:22:01

Voila un rectificatif:

qui dépasse la vie d’un enseignant lambda.

Satured de la politique @ 2007-10-20 16:07:55

Vous ne connaissez pratiquement rien de la vie d’un enseignant lambda. Le seul correctif à faire est dans l’espèce de pensée qui se rouve dévoilée derrière cette phrase pleine de présupposés elle-même:

Cette phrase induit que ceux qui sont incapables de le faire, se cachent derrière un pseudo enseignement fictif (sans avoir aucune notion des problèmes qui se posent aux élèves) pour ne pas avoir à agir. Ce qui est totalement différent ! (oui, incapables avec un "s". Je suis autant capable d’avoir une bonne orthographe [action] que de l’enseigner [enseignement] et ce qui n’est qu’une question de syntaxe est aussi appliqué, dans le monde réel, pour d’autres domaines. Merci.)

Merci d’avoir clarifié le malentendu qui pouvait transparaître sur la notion d’enseignement, qui n’est pas donnée à tout le monde. Et encore moins à ceux qui s’imaginent qu’enseigner ne nécessite aucune pratique, expérience ou action préalables.

Tout ceci pourrait en effet se trouver sous entendu sans que le contexte du film en question n’ait été décrit. Car il faut tout de même faire la part des choses entre une idée que l’on reprend à son compte et qui ne comporte pas toutes les acceptions d’origine, et une idée que l’on tronque volontairement à des fins purement provocatoires.

De plus, comme l’idée malheureuse que je me vois contraint d’évoquer a eu statistiquement l’effet de renvoyer à un préjugement négatif dans nombre de films qui l’ont repris (exemple parmi tant d’autres: "cocktail" ou l’on voit un jeune huluberlu gentiment saborder ses études et accuser le professeur de tous ses maux) je pense qu’en l’absence d’un contexte clairment défini il faudrait s’abstenir de nommer "enseignement" ou "enseigner" une espèce de "quant à soi" qui consiste à regarder les autres se planter et à les critiquer afin de meubler et de dissimuler une certaine absence d’activité.

Je proposerais donc un rectificatif, en l’absence des références du film en question, qui me semblera plus juste:

" Ceux qui peuvent le faire, le font. Ceux qui ne le peuvent pas en discourent abondamment."

Satured de la politique @ 2007-10-20 16:23:22

Lorsque je dis " Vous ne connaissez pratiquement rien de la vie d’un enseignant lambda." Je mets déjà en pratique certaines idées qui impliquent que la vie de quelqu’un soit suffisamment complexe pour qu’un "expert" puisse la modéliser sans autre forme de procès et déduire de ce modèle quoi que ce soit d’applicable pour le plus grand bien de celui dont il a modélisé la vie. Ne parlons pas de ce que cette vie peut gagner en complexité lorsqu’elle se trouve impliquée dans le processus de l’enseignement.

Paul de Montreal @ 2007-10-20 16:29:44

il se trouve que j’enseigne aux enseignants parfois.

Proposez si vous voulez mais c’est inexact.

Votre connaissance de l’orthographe française n’a rien à faire la dedans.

La citation traduite de l’expression américaine est :

“Ceux qui peuvent le faire le font. Ceux qui ne peuvent pas l’enseignent.”

Que ca vous plaise ou pas Monsieur l’enseignant qui est dégouté de la politique française. Comme je vous comprend.

Satured de la politique @ 2007-10-20 16:50:05

Il se trouve que j’interviens parfois pour corriger et améliorer certaines "consultations" dans le domaine de l’enseignement afin d’en donner une meilleure intégration et en gommer certaines inexactitudes déplorables pour les élèves.

Cette citation peut demeurer une citation, il n’en est pas moins que les idées auxquelles cette citation renvoie demeurent en pratique inexactes, que celle-ci soit traduite en français, en japonais ou en javanais. Nous parlions d’une différence entre le discours et la pratique: en voici une.

Sinon, oui, en effet l’odieuse facilité avec laquelle on arrive dans ce pays à faire passer, avec cinisme, des idéologies pour des produits d’une mure réflexion pensée pour l’action me révolte. Et j’agis quotidiennement pour les combattre les unes après les autres afin que des personnes en devenir puisse disposer du plus grand nombre de choix possibles.

Cette citation en fut une en son temps, je viens la combattre ne vous en déplaise.

Satured de la politique @ 2007-10-20 17:00:31

"puissent disposer du plus grand nombre...." J’écris bien mieux que je ne tape.

L’orthographe est un exemple pris au hasard de théorie qui s’enseigne, mais se met aussi en pratique. Comme je l’écrivais quelques lignes plus haut, il y en a d’autres. Cet exemple n’a pas "rien à voir" avec mon propos antérieur.

Paul de Montreal @ 2007-10-20 17:18:22

Oui j’avais compris mais si on la combat mal on en devient quelque part l’allié bien involontaire.

J’avais pensé à des réfutations de cette citation mais j’ai oublié maintenant avec notre lutte de coqs gaulois. Enfin l’honneur est sauf. Nous avons livré un combat épuisant mais fort honorable de parts et d’autres. ;)

des personnes en devenir puisse disposer du plus grand nombre de choix possibles.

C’est louable et il faut éviter d’éliminer des choix et interprétations cohérentes et raisonnables avec celles qui ne le sont pas. Dans le doute je m’abstiens généralement.

utremager @ 2007-10-21 20:29:07

à Thierry Crouzet

mon ide entité: un des millards de poissons rouges qui vivent dans le glocal que nous partageons; et si votre requête d’un dévoilement d’identité veut s’attend à un nom connu et bien rassurez-vous mon nom évoquera aussi peu de choses à un nombre encore moindre de personnes que le vôtre ne le fait. Et si je vous avouais là tout de go m’appeler David Vincent seriez-vous plus avancé sur qui je suis. On me connaît d’ailleurs aussi bien dans la vie réelle (pas internautique) sous mon prénom et patronyme que sous ce nickname plus alias que pseudo. J’utilise depuis plus de douze ans sans affect j’entends, purement fonctionnellement comme outil internet qui dès 94 en Scandinavie où je résidai alors, était déjà fortement implanté, et je n’ai jamais conçu, entendu qu’il y avait une requête à dévoiler son identité, cv etc. A la bonne heure qu’on le fasse, photo à la pluie, toutes les coûtures etc.

Détrompez vous Thierry Crouzet, je suis juste un pur anonyme, sans aucune ambition ni sur le net, ni ailleurs à être reconnu comme précurseur où quoi que cela soit en matière de démocratie participative, forum internautique où que sais-je qui vous motive . Je suis venu voir curieux et pas inquisiteur, je prends la peine certes en dilettante - quoique le temps passé me coûte dans mon emploi du temps dédié à la réalité (boulot, famille, contemplation, transport(s)...) aussi si cela vous déplaît tant - décidément votre projet de démocrascie participe hâtive j’y crois guère vu comme vous avez autant de mal à laisser un nouveau s’exprimer! - mettez moi à la porte et j’obtempérerai sans rechigner, utremager est autant mon nom que mon état civil et je ne reviendrai pas sous d’autres atours. Et vous Thierry Crouzet qui êtes vous?

utremager @ 2007-10-21 20:45:33

enfin sinon merci pour la leçon sur les révolutions (on sait une révolution c’est 360 degré!).

Ensuite s’il s’agit de mettre en place des idées qui sont déjà en passe d’être dominantes dans le monde alors sauve qui peut!

Quant à mon expérience: juste quelques décennies sans doute à peu près comme vous sur cette Terre, dans un cursus itinérant géographiquement et professionnellement, non balarucois; dans autres étants je me suis miré, aussi saumâtres, parfois des marches moins shallow.

Enfin heureusement que tout cela n’est que du virtuel car en matière d’hospitalité, de bienvenue c tout juste déjà de la tolérance - sinon un tollé rance ! Excusez-moi d’avoir malcompris la kabbalistique à l’entrée du temple gravée sur l’entrevous quelquepart après lâcheté pépée j’ai pas vu que fallait être compassé et pyramidal

utremager @ 2007-10-21 20:57:14

là j’ai un peu plus de temps je le prends par souci de ne pas laissé Thierry un peu frustré par ma critique un peu short (au niveau de la taille). Mais là j’ai relu les premières propositions et vraiment mais y a personne là parmi vous tous pour réagir, sur la phraséologie, l’ineptie qui perle à chaque propal, les remugles quasi purges de Moscou relookées djeunes argot contempor - management participatif, transparence des intentions etc relis toi Thierry je pense que tu peux faire mieux et puis pour Balaruc aussi et puis autant de porpositions déjà sans aviss à la popoulacion! c pas un contre addictif?

Thierry Crouzet @ 2007-10-21 22:19:54

La porte n’est pas fermée puisque tu as la parole. Tu peux dire tout ce que tu veux. Mais, si tu veux que d’autres discutent avec toi, soit précis. Démonte juste une proposition et on pourra commencer à discuter plutôt que manier mine de rien les attaques ad hominem.

lény @ 2007-10-21 23:01:33

La vache ! Utremager, détendez vous. Je crois au contraire que ce blog et l’idée d’un certain nombre de ceux qui y commentent, c’est d’apprendre des expériences des autres alors vos remarques sont les bien venues. Croyez moi il n’y a pas de club, juste des gens qui à force de se parler finissent parfois par tisser des liens. Mais je suis sûr que vous comprenez bien que votre venue sur les commentaires, disons virulente, peut susciter des interrogations quand à vos charges.

Henri A @ 2007-10-21 23:26:06

La vache lény, tu causes bien !

A utremager :

Dois-je vous rappeler que je vous ai traité de « pénible » pour le style ?

Votre réponse:

« à Henri A et les sorry dans ton genre c’est dommage et sans intér^t pour les étymons Mind your language (Mend your lingo). Mais si on doit essuyer des attaques ad hominem d’ado minés c pas la peine vot’ For’Whom? Je constate que Signor Crouz du Stagneiro de Thalu peut dropper toutes les notions de philo - laissons lui le bénéfice de le faire avec compétence et maîtrise - sans qu’on relève, mais pardon pour votre complicité, si y a pas la place pour des esprits libres, dites-le franchement. Y a quand même c vrai une petite ambiance d’amen à tout ski dit le Gourouzet mais bon peuple des CONnecteurs y a pet^t un jusdemots subliminal! hein Henri Z! Bon les adulescents moi le tchatt ctpique tu me pique peu pour moi pour ça y a la cour de récré pour les plus jeunes et le bistro pour les autres »

On fait mieux pour participer à une discussion. Si on traduit en langage simple, ce ne sont que des insultes, non ? Je pense que les commentaires vous concernant ont été plutôt cool, non ? Alors quoi !

lény @ 2007-10-21 23:35:50

j’avais raté ça ou c’est vieux non ? C’est vrai que moi j’aurai dit "hé bandes de connards vous m’faites marrer avec vos idées à la con, putain c’que vous êtes minables. Et toi Henri A, j’arrive et tu me casses déjà les couilles avec tes coms à la cons etc etc". J’trouve que que ça claque plus. C’est plus sec quoi.

utremager @ 2007-10-21 23:48:53

Détendu, je le suis. Lény je vous entends et à la bonne heure, ni club - ni fer3 dans la tronche - ni secte, ni gourou... au quai! n’abordons plus la question.

Je maintiens que je ne réagis qu’aux propos qu’ils soient signés Pierre Paul ou Jacques. Thierry Crouzet connais pas veuillez me pardonner mais votre nom, qui vous êtes m’est aussi inconnu que Julio Soto Gurpide l’est pour vous.

Alors pour les attaques à dominer vraiment y a pas sujet.

Quant à démonter une des propositions y a pas objet puisque y a pas de mécanisme développé, de construction, de structure pour l’heure les propositions ne sont que fumeuses et il y a pourtant déjà tant à dé-monter! Je prends blalblabla bâtiments doivent être durables et écologiques blablabla bois noble.. etc

Qu’est-ce que durables, écologiques pour un bâtiement qui le dit qui le détermine qui dicte la nécessité du projet de bâtiment avant de savoir s’il va même être (ne pas le construire n’est-ce pas le plus écologique?!) a quel titre le bois serait -il plus noble qu’autre chose, quel bois?

Ne pas mettre tout dans le tourisme thermalien nous dit-on non il faut diversifier les tourismes therminaux! Tourisme! Patrimoine!Culture!

Le néoprovençal depuis qu’il sévit (40 ans au moins à grande échelle au sud de Lyon jusqu’à Bonifacio) est notre patrimoine que ça soit de la merde c une autre affaire - la notion de patrimoine n’invoque que l’héritage du passé et non une quelconque qualité - il est vrai que l’on a été très gâté mais aussi ces siècles concentraient-ils souvent les pouvoirs en peu de mains et tous les bras à leurs services ce qui est bien plus aisé pour faire pyramides et châteaux merveilleux.

Promis je prends plus de temps demain pour démonter une pro position - ou y trouver kekchose en quoi croire

utremager @ 2007-10-22 00:04:16

Désolé Henry A l’historique peu pour moi, faut remonté au tien au sien au mien on s’en sort plus. J’ai déjà mon passif!

Que qq me contredise. Mais quand on me parle de changer les hommes de gommer leur défauts, leur lâcheté, leur mesquinerie, qu’on invoque une transparence monstrueuse j’ai peur et pourtant chaque jour je déplore tous ces défauts mais c l’homme il est ainsi fait et otus les systèmes qu’on prétendu faire autrement, le transformer sont tous les ismes que l’on sait. Mais qu’ai-je àcritiquer un maire de Balaruc qui sera peut-être légèrement atypique, rattrappé par sa façade virginale, éclaboussé par les boues terminales. Clint Eastwood a été maire d’un petit bled de Californie, Carmen jecrois; un peu comme le cowboy qu’il planatait dans ses films tendance shérif réac plutôt même, finalement il est retourné aux films.

Paul de Montreal @ 2007-10-22 00:26:25

@utremager

Mélangez Paul avec Pierre et Jacques est une telle faute de discernement que je reste perplexe et presque sans voix.

;) :D

Le style est joli mais je m’intéresse davantage au contenu qu’à la forme. L’Art je m’en moque un peu ... beaucoup ... passionnément.

Voyez chacun exprime ses idées malgré le blog qui privilégie l’auteur principal avec ses articles et les commentaires en option que ne le fait un forum.

Maintenant respect à la locomotive TC vu le travail que ca nessite avec ses billets quotidiens. J’exclu bien sur les breves ’people’ qui encadrent cet article.

utremager @ 2007-10-22 07:33:26

effectivement même médiocrement je ne pourrai pas maintenir le rythme des billets quotidiens, je suis désormais plus busy que oiseux, plus nég-osium qu’inactif. L’accélération du temps mène à la réflexion-action autant que la sagesse post adulescente. La phrase sur l’enseignant faute de faire on peut la transposer sur l’écrit vain.

Enfin mr Crouzet avec tout le respect, permettez-moi de m’échauffer sur vos propositions parce que j’en ai vu de ces idées, de ces programmes sans suite mais chaque jour et fort d’une petite expérience dans une demie douzaine de pays et deux continents (puisqu’il faut se présenter et mettre du poids) je me bats plutôt seul et surgissent du néant des frères d’armes parce qu’on n’est jamais seuls effectivement à penser ce que l’on pense à aller vers ce pour quoi on se bat. Et c’est l’addition de ces efforts qui initie les changements et les pouvoirs et le reste suivent ou non... mais bien après

lény @ 2007-10-22 12:41:03

utremager > contre quoi vous batez vous? juste pour que je sache comment vous voyez les choses parce que pour le moment j’ai du mal à happréhender complètement vos coms.

Iza @ 2007-10-22 13:35:10

"je me bats plutôt seul et surgissent du néant des frères d’armes parce qu’on n’est jamais seuls effectivement à penser ce que l’on pense à aller vers ce pour quoi on se bat. Et c’est l’addition de ces efforts qui initie les changements et les pouvoirs et le reste suivent ou non… mais bien après"

Je m’étais dit que je n’interviendrais pas (parce nous, pour en causer, il suffit qu’on se passe un coup de fil et qu’on se voie). .. et que du coup, je laisse la place aux autres.Mais là, je veux juste souligner que ce dernier truc dont tu parles ressemble bien plus à ce qu’écris Thierry que ce que tu sembles y lire. Je ne suis pas entrée dans les détails concernant Balaruc, mais ce que je sais, c’est que Thierry ne croit en aucun cas aux solutions globales toutes prêtes. c’est même l’inverse de son discours, en général.

Pour répondre à Leny, il me semble que (comme beaucoup d’autres), utremager reçoit certains propos de Thierry ... mal. Je l’ai déjà dit, mais c’est très différent pour nous, ça fait des mois qu’on lit les billets de Thierry sans parler de ses trois bouquins. Quand il avance un truc (notamment ce que j’appelle des trucs "limites", on en a déjà parlé), nous le recevons à la lumière (aussi) de tout le reste.

Voilà pourquoi j’insiste à chaque fois pour que nous fassions cet effort là, d’engager la conversation si je puis dire. Et ce n’est pas toujours facile.

Mais il me semble que ça vient, non ?

Thierry Crouzet @ 2007-10-22 13:52:47

M’accuser d’avoir de vues globales à la suite d’un papier qui ne concerne qu’une ville de 6000 habitants c’est un peu fort !

utremager @ 2007-10-22 14:47:33

vues globales s’il y a idée de planétaire je ne vois pas d’où ça sort! En revanche les 6000 de Balaruc sont bien des humains et à moins qu’ils soient passés à la naissance par de secrètes foruches caudines qui les aient tamisés pour qu’il n’en reste que des idéalistes démorlockés les balarucois doivent être un échantillon moyen du panel humain. Rien de plus isotrope que la société des hommes

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