Thierry CROUZET

L’imprévu arrive-t-il rarement ?

La nouvelle L’imprévu de Jack London commence ainsi :

C’est chose facile que de voir ce qui saute aux yeux, de faire ce qui est prévu. La tendance de la vie individuelle est plutôt statique que dynamique ; cette tendance devient propulsion grâce à la civilisation où on ne voit que ce qui est évident, où l’imprévu arrive rarement.

En 1906, London n’anticipait pas les black swans de Nicolas Taleb. Il note toutefois que leur survenu est terrible pour ceux qui ne savent pas attendre l’imprévu.

Henri A @ 2008-07-18 13:15:33

"pour ceux qui ne savent pas attendre l’imprévu."

Il me semble que c’est une histoire de formatage et de "dressage".

Les nourrissons et les enfants ( en apprentissage permanent ), ce qui leur saute au yeux est justement l’imprévu, le changement de rythme, une aspérité.

Paul .ca @ 2008-07-18 19:21:49

Jack London a 30 ans quand il écrit cette nouvelle. il est mort à 40 ans.

L’accident est un imprévu et il arrive plus souvent qu’on ne le souhaiterais. Heureusement il n’est pas souvent mortel. Maintenant l’imprévu n’est pas toujours négatif, il y aussi les découvertes imprévues. :)

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