Thierry CROUZET

Oubli chez les propulseurs

Alors que j’approche de la fin de la rédaction de la version quasi définitive de L’alternative nomade, je trouve encore des passages qui ont leur place plutôt dans Propulseurs dans le flux. Pour ceux qui ont déjà lu le texte, il vous suffit de vous référer aux chapitres 25 à 29 de la version 1.1.

ownicrew @ 2010-07-16 10:21:38

OwniCrew Oubli chez les propulseurs http://bit.ly/crPL96

Damien @ 2010-07-17 00:20:33

Un système de propultion n’a de sens que si il existe un lieu, une base qui ne bouge pas d’où peut partir et revenir le message. Le flux est un passage, une extention du corps premier vers des zones inconnues. La force du net est d’enfanter des oeuvres qui ont comme les comètes une traine, une possibilité de continuer le songe et d’emettre encore de la chaleur, de l’énergie. Deleuze est encore dans l’âge de la hiérarchie, on n’en parlerait plus et encore moins de Félixe sans les éditions de minuit. Or si on veut penser un temps long il faut s’affranchir de ces reférences convenues, devenir cyborg c’est à dire être en respiration avec la douceur des mondes possibles, sentir l’attraction des puissances autonomes, des révoltes innocentes. Il faut donc créer un socle de départ qui ne soit pas une triste mise en scène d’expression commentées à l’infini pour parvenir à être en osmose avec la matière. Démocrite a vu tout cela avant que ne s’abattent les grêles de la réaction. En contemplant la lave on sourit devant l’évidence de la force, l’écoulement du temps, l’amour en fusion avant que tout ne se fige dans les petits cris de celui qui ne permet pas qu’on lui réponde. L’oubli chez les propulseurs c’est la pierre, le philosophale, la communion première.Pour vouloir partager il faut être riche déjà sinon on reproduit les mêmes abus, les mêmes sortilèges.

Thierry Crouzet @ 2010-07-17 07:32:54

ça c’est le sujet de l’alternative nomade :-)

Pouvoir propulser ne suffit pas, il faut aussi vouloir, savoir, désirer...

Damien @ 2010-07-18 01:12:06

Ecrire en oubliant les références pour forger l’utopie que nous souhaitons et retrouver l’Egypte de tes rêves. Plonger dans le fleuve où attend le passeur vers les dieux qui aiment les visages, avant et après, à la recherche de la Joie.

C’est jute un croissant de lune...

Damien @ 2010-07-18 14:03:20

Ecrire sans réferences pour se replonger dans le fleuve de notre Egypte rêvée, au coeur de l’utopie forgée par les passeurs: c’est la pyramide inversée, la joie du dialogique.

000 @ 2010-07-18 15:01:01

Sur la décroissance et la simplicité volontaire comme mode de vie :

La belle vie des décroissants :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/18/la-belle-vie-des-decroissants_1388959_3224.html

damien @ 2010-07-18 17:43:49

Je serai plutôt tenter par des croissants, surtout dans un joli dimanche où Paris est étrangement calme et sublime de beauté. Dans le jardin du Luxembourg sous les palmiers c’est trés simple, trés dépouillé, sans aucune prétention...une terrible décroissance en effet à l’ombre des jeunes fille en fleurs, ou des princesses de Clèves. Encore un peu de Parsifal pour le dessert, quel chanteur? me dites vous, George London, quel bon goût vous avez là...

plaisenterie mise à part qui vous parle de simplicité?

Aimer la fluidité c’est un droit, vouloir tourner la page, encore un autre pour retrouver des écritures anciennes, d’autres rythmes et découvrir le premier pouvoir (qui est sans doute le cinquième selon notre hôte).

Damien @ 2010-07-18 18:13:06

J’aimerai plutôt des croissants, surtout ce dimanche où Paris est étrangement calme et sublime. Au jardin du Luxembourg on est là en toute simplicité très modestement assis à l’ombre de la princesse de Clèves. On parle de la fluidité sans aucune prétention, du premier pouvoir (ou du cinquième selon notre hôte) qui se donne en ce moment sous les palmiers anciens amis de l’individu libre de tourner les pages, et à la vitesse qui lui plait...

Visibilité
Newsletters Me soutenir