Thierry CROUZET
Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme
Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme

Depuis une semaine, La tune dans le caniveau est officiellement disponible. Hubert Guillaud m’a signalé que Cory Doctorow tentait lui aussi son expérience inédite.

Il annonce qu’il gagnera de cette manière 80 000 dollars et qu’il a déjà gagné 10 000 dollars en vendant un tirage de tête à ses fans. Pour ma part, je partagerai les revenus, qui seront infiniment plus faibles, avec tous les membres de l’équipe éditoriale. Dans un mail, Cory m’a dit qu’il fonctionnait sur l’échange réciproque :

Many of the participants in my project did it gratis, as part of a normal exchange of favors among friends, but a couple of the artists asked for points off the gross, and I’ve offered the sound mixer the same for the audiobooks.

Ce n’est que dans ces conditions que nous pouvons parler d’interdépendance libératrice et nous éloigner du 2.0 : « Tu m’aides en échange de la gloire, moi j’encaisse. » J’applaudis le 2.0 quand il s’accompagne de réciprocité, en revanche je le crois dangereux quand un seul en est réellement bénéficiaire (l’opérateur du service par exemple). Cela nous plonge plus que jamais dans la logique capitaliste et même nous ramène à une forme d’esclavage, c’est-à-dire d’un travail non rémunéré.

Quand nous avons lancé l’expérience inédite en septembre, c’était dans l’idée d’un partage. Nous avons donné notre temps, en échange nous partageons les revenus. Notre but : montrer qu’il est aujourd’hui possible d’éditer un texte de manière professionnelle sans recourir au capital, c’est-à-dire à une mise de fonds.

Où en sommes-nous ? Au rythme où on est parti, nous ne ferons pas fortune avec La tune dans le caniveau. Après une semaine de mise en ligne, nous en sommes sur mon blog à 102 téléchargements gratuits et 14 ventes directes. Numériklivres et la-coop.com ont vendu respectivement une dizaine d’ebooks et de livres papiers. Au total, nous ferons côté ebooks aussi bien sans doute qu’un éditeur comme Le Bélial, mais il n’y a pas de quoi en tirer la moindre gloire.

L’expérience inédite ne peut fonctionner que si nous assistons à un réel mouvement de propulsion croisée. À ce jour, j’ai relevé 8 articles au sujet de l’expérience. C’est trop peu pour créer le moindre petit succès d’estime. La page de présentation de la nouvelle avec le formulaire de téléchargement n’a été vue que par 1 600 personnes. Avec un total de 116 téléchargements et ventes, cela nous donne un taux de conversion de 7 %, ce qui est plus qu’honorable. Il manque donc plus de visiteurs à la source. Sans recourir au capital, la seule solution pour accroître ce nombre c’est que plus de blogueurs chroniquent l’expérience (et je ne leur demande pas d’en dire du bien).

Vous verrez ce qui se produira avec Cory. Tout le monde en parlera, même en France où le texte ne sera pas traduit. Nous restons en fait prisonniers de la logique pyramidale. Le jour où Alexandre Jardin tentera son expérience inédite, il aura le support de tous les médias, et même des blogueurs qui d’ores et déjà sont au courant de mon expérience inédite.

Pourquoi ? Je pense qu’en parlant d’une célébrité on se sent valorisé. On s’illusionne de partager sa gloire et de recevoir en retour son respect (c’est à ce niveau que doit se produire une forme de réciprocité). Comme je ne suis rien que moi-même, un hurluberlu qui a choisi la liberté dans l’interdépendance, la plupart m’ignorent, faute d’un gain dans l’ancien monde.

Sur ce schéma qui résume la logique de la propulsion, nous découvrons tous les ingrédients nécessaire à la prise de la mayonnaise. Je suis à la fois un disruptor et un activator. Seul, je ne peux boucler cette boucle. Personne ne le peut. Nous avons tous besoin de relais, chacun avec ses qualités propres. Je suis bien obligé de constater que pour le moment la plupart manquent pour mener à son terme l’expérience inédite et d’une manière plus générale tous les projets éditoriaux des pure players du Web. Nous allons poursuivre notre effort, tenter d’emboîter patiemment toutes les pièces du puzzle.

J’espère tout au moins que les autres expérimentateurs se reconnaîtront dans notre expérience et que nous réussirons à nous interconnecter, comme j’en ai fait l’appel pour tous les auteurs et tous les éditeurs. Nous sommes en train d’essayer de construire une alternative, nous ne pouvons pas toujours nous lamenter sur sa lenteur et la résistance des indécrottables conservateurs.

Le plus terrible c’est que les plus fiers combattants du changement n’aspirent souvent qu’à une position dans l’ancienne société de classe. J’ai l’impression que, dans l’esprit de tous, il faut gagner la renommée dans cette société pour la transposer dans la nouvelle. Si tel est le cas, c’est tout simplement qu’il n’existe pas de nouveau monde, sinon dans l’imagination de quelques utopistes dont je suis. Alors ce monde nous pouvons le construire autour de nous, nous pouvons vivre le plus souvent suivant sa logique, mais de temps en temps nous sommes obligés de revenir vers l’ancien pour faire bouillir la marmite.

Un constat : pour que d’autres aient envie d’expérimenter un nouveau mode d’édition, il faut démontrer sa viabilité économique. Doctorow y réussira. Jardin aussi, je vous l’annonce en avant-première. Il serait bien qu’une petite équipe sur le Web, la nôtre ou une autre peu importe, puisse aussi connaître un petit succès. Faire aussi bien qu’un éditeur de genre comme Le Bélial ne me paraît pas suffisant. Il faut montrer qu’un projet éditorial peut être viable dans le nouvel écosystème, sans s’appuyer sur l’ancien. Faut-il encore que ce nouvel écosystème ait réellement envie d’exister. Parfois j’en doute.

Nous assistons à une forme de crispation qui me rend un peu amer. Plus personne ne s’engage la fleur au fusil. Tout le monde pleurniche mais peu tentent des choses. C’est sans doute une crise passagère. Peut-être est-ce que je la fantasme pour éviter d’admettre ma médiocrité. Vous pouvez vous interroger.

Avec l’expérience inédite, loin de l’ambition de Cory, on espérait se payer un bon repas. Au rythme actuel, on ne se paiera qu’un verre. Dans ces conditions, je vais être obligé, tout en poursuivant les expérimentations, de refaire un pas vers l’ancien monde et d’écrire à nouveau un livre grand-public suivant l’ancienne logique. Si personne ne joue le jeu de la promotion croisée, je ne vois pas quel autre recours j’ai. Soit pleurnicher, soit faire comme les autres, tenter de prouver que je sais encore faire comme eux. Je ne baisse pas les armes, je vais utiliser les seules qui marchent puisque celles qui pourraient marcher ne marchent pas faute de combattants.

Thierry Crouzet @ 2010-10-31 14:00:39

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Vincent Olivier @ 2010-10-31 14:02:17

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Stephane Lacassagne @ 2010-10-31 14:06:17

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aMxfvc via @crouzet

Stephane Lacassagne @ 2010-10-31 14:06:40

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aMxfvc via @crouzet [Like it? http://bit.ly/cN7TKI ]

lepine kong @ 2010-10-31 14:11:07

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

meuhsli @ 2010-10-31 14:12:18

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Romain Parent @ 2010-10-31 14:15:30

RT @meuhsli: RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Adrien @ 2010-10-31 14:25:37

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

ownicrew @ 2010-10-31 14:26:05

OwniCrew Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/b1gkxV

Vincent Beneche @ 2010-10-31 14:36:22

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://goo.gl/fb/8BANk #dialogue #édition #expi #une

thaba\_bossiou @ 2010-10-31 14:59:56

RT @crouzet: Le2.0 sans réciprocité = l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aw0Jqg La tune dans le cani­veau est offi­ciel­le­ment dis­po­nible.

Erwan Tanguy @ 2010-10-31 15:00:33

RT @meuhsli: RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Marija Telescopa @ 2010-10-31 15:22:35

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Keff @ 2010-10-31 15:32:49

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

affreuxJojo @ 2010-10-31 15:59:40

Un cri d’avertissement pour nous mettre sur nos gardes. Crouzet lance un cri avant le suicide. Mais ce cri est-il celui de la dernière scène ?

Personnellement, je ne pense pas que tu vas abandonner. Mais là n’est pas la question ni ma question.

J’ai peur de mal comprendre le fond de l’expérience.

La thèse de l’expérience est-elle de démontrer qu’il ne faut pas de fonds pour arriver à faire quelque chose qui fonctionne ou qu’il est possible de créer un autre monde/mode de création qui passe par l’interaction entre les acteurs (créateurs, consommateurs, éditeurs qui seraient tous un peu de tout) ? Est-ce autre chose ? Dans quel cas, j’ai dû manquer un épisode.

J’ai l’impression que ce que tu as écrit ne redéfinit pas ton but premier mais un mélange de diverses choses. De plus, j’ai l’impression que tu ne comptes que sur la réciprocité (que je qualifierai de "passive" voire "latente"), c’est-à-dire que tu dis ce que tu as à dire/transmettre puis ... tu "pries" que les choses se passent comme tu le souhaites tout bas (même si tu le retranscrit ici même). Or il ne me semble pas que c’est l’objectif.

Ce n’est que ce qui me vient à l’esprit et je peux me tromper naturellement. Je n’ai pas non plus toutes les cartes en main.

Pierre Lemasson ??? @ 2010-10-31 16:05:20

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5 (via @crouzet)

JD Boutet @ 2010-10-31 16:13:28

RT @Nadadrien Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Mascottus | Philippe @ 2010-10-31 16:17:19

RT @sirchamallow: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5 (via @crouzet)

Mikael Dorian @ 2010-10-31 16:23:45

RT @pcouzon @sirchamallow: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5 (via @crouzet)

Antoine Hébert @ 2010-10-31 16:36:38

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Keff @ 2010-10-31 16:42:49

Pour moi, une expérience ne se limite pas à un texte, Thierry.

D’autant plus que tu as sorti un texte de genre, de la SF.

Faire un constat deux semaines après la sortie d’un seul texte de SF, c’est un peu court, jeune homme.

N’as-tu pas dans tes cartons un texte à retravailler, un polar, un thriller ou de la blanche ?

Tu as pu expérimenter en interne l’organisation autour du texte, la discussion autour de la couv (au passage, dans un texte, ce qui prime, c’est le texte et les discussions les plus longues et fournies l’ont été sur le sujet de la couv).

Capitalise sur cette petite expérience, la suivante ira plus vite, sera mieux structurée.

"J’ai l’impression que, dans l’esprit de tous, il faut gagner la renom­mée dans cette société pour la trans­po­ser dans la nou­velle."

Pas d’accord. Surtout de nos jours.

Certes, ça va vite sur le web, très vite des fois. Mais j’ai l’impression que tu baisses un peu trop vite les bras.

Le travail sur un texte, c’est de l’énergie, du temps, de plusieurs personnes, mais il y a dans cette expérience quelque-chose qui me dit qu’il faut continuer dans cette voie.

Une fois l’édition collaborative d’un texte, une seconde fois, une troisième et tu montreras que ce n’est pas une expérience effectuée dans un fond de garage. Et si des personnes de la première expérience s’en vont, d’autres les remplaceront. Le tout est qu’un noyau apprenne et dégage un schéma directeur, dans le travail d’editing, puis de publishing.

Keff.

Numeriklivres @ 2010-10-31 17:03:22

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aw0Jqg

J-C Feraud @ 2010-10-31 17:06:49

RT @sirchamallow: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5 (via @crouzet)

lioneldujol @ 2010-10-31 17:21:35

[veille] Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://dlvr.it/7pvV0

ls01 @ 2010-10-31 17:22:24

Je vous suggère de lire ceci pour que Th. @crouzet puisse se payer un bon repas http://bit.ly/bSNESr - Et vs propose d’y réfléchir,aussi :)

Christophe Dutheil @ 2010-10-31 17:35:25

Le 2.0 sans réciprocité, une logique capitaliste dangereuse, voire "une forme d’esclavage" http://bit.ly/azq3L5 Via @crouzet @sirchamallow

Lionel Chollet @ 2010-10-31 17:43:27

RT @Ls01: Je vous suggère de lire ceci pour que Th. @crouzet puisse se payer un bon repas http://bit.ly/bSNESr - Et vs propose d’y réflé ...

Thierry Crouzet @ 2010-10-31 17:46:09

Loin de moi l’idée de vouloir abandonner.

L’édition se divise en deux phases. Édition/propulsion. Il faut apprendre sur les deux volets. Un texte ce n’est justement pas qu’un texte (malheureusement). C’est aussi la rencontre entre un auteur/éditeur et un lectorat. Cette rencontre ne se produit pas par magie.

Pour commencer, on va poursuivre le travail de propulsion, c’est-à-dire activer un à un le plus de nœuds du réseau... C’est un travail en one to one. Je n’ai jamais prétendu qu’il fallait lâcher la bouteille à la mer et attendre qu’il se passe quelque chose... La passivité n’est pas vraiment mon truc.

Bien sûr que nous ne sommes qu’au début de l’expérience côté propulsion. On pourra tirer de véritables conclusions dans un mois, déceler une tendance.

Je ne suis pas négatif, puisque je constate déjà qu’on fera aussi bien qu’un éditeur installé. Ce n’est pas là le problème, mais dans la réponse du réseau, ou son absence de réaction. Peut-être après tout suis-je trop pressé ? C’est juste que j’ai trop sorti de livres, fais trop de marketing éditorial, pour ne pas connaître la vitesse et la vitalité dont un texte a besoin dès sa sortie.

À ce stade, je constate qu’il faut continuer à agrandir le réseau. L’étendre hors de sa base historique. C’est ce qu’à commencé à faire Isabelle à travers le concours Bookeen, qu’on doit faire également en direction de la communauté SF, même si je n’aime pas catégoriser un texte dans un genre – la tune n’est pas plus de la SF que le peuple des connecteurs :-)

On devrait même avoir un article dans Le Monde.

Ma réticence vient de la faible vitalité du réseau. Et je ne parle pas de tout le réseau, mais de son étroite partie concernée par l’expérience elle-même. C’est ça qui m’interroge, surtout quand je compare à la vitalité des forces encore vivantes dans l’ancien monde.

On va poursuivre et recommencer, mais il est aussi important de témoigner avec franchise.

Le réseau doit apprendre à faire le travail de publishing/propulsion, éditer et mettre en ligne n’est plus le problème à résoudre, nous savons faire.

jean-francois @ 2010-10-31 18:08:36

J’ai fait partie de cette expérience inédite en tant qu’humble propulseur et je ne le regrette pas, malgré les résultats quelque peu décevant au regard des efforts que nous déployons. Cependant, je vais être particulièrement critique vis à vis des blogueurs. Finalement, ils ne font pas mieux que la presse traditionnelle. Ils chroniquent que les livres que la presse conventionnelle chronique. Quand il parle d’édition numérique, c’est pour parler de techno, du dernier reader à la mode, par taper sur la tête d’Apple parce que ça fait de l’audience de parler d’Apple, du dernier Lévy, du dernier Musso, du dernier Houellebecq, du dernier Gavalda. Ils n’osent pas parler de textes inédits, créer pour le numérique avec le numérique, même quand on leur propose les fichiers gratuitement.

C’est le principal problème que nous rencontrons en tant qu’éditeurs 100% numérique; non seulement les médias établis nous ignorent mais en plus les blogueurs ne cherchent pas à faire l’effort de s’intéresser à la création littéraire numérique qui pourtant n’a jamais été aussi active.

wullon TTimes (all) @ 2010-10-31 18:53:26

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://goo.gl/fb/C7Sku

albert borneo @ 2010-10-31 19:12:56

j’ai perdu par qui, quel lien j’ai atterri sur Thierry Crouzet. Il a besoin de votre visite pour vous proposer son livre http://goo.gl/VxRd

Letizia Sechi @ 2010-10-31 20:03:47

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aw0Jqg

Galuel @ 2010-10-31 20:03:59

Il faut être patient, il est possible aussi que l’interconnexion vaste réclame un temps de maturation plus long paradoxalement. Au moins au début. Or c’est un début.

Par ailleurs tu as proposé une fédération de blogs, or il me semble qu’il y a une vraie volonté pour aller vers cette idée, il y a des choses qu’on peut factoriser, ne serait-ce qu’une mesure d’audience au début.

Il faut peut être alors commencer à construire la réciprocité par le plus petit commun multiple, avant de tester les étages supérieurs ?

N’est-ce pas là par ailleurs le propre d’un projet fédérateur, que de lancer un projet basé sur un PPCM ?

gallizio @ 2010-10-31 20:24:06

RT @letiziasechi: RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aw0Jqg

Christophe Benavent @ 2010-10-31 20:35:44

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

000 @ 2010-10-31 20:42:12

""À ce jour, j’ai relevé 8 articles au sujet de l’expérience. C’est trop peu pour créer le moindre petit suc cès d’estime."

Franchement, la façon de procéder ne donnait pas envie de "propulser" et d’écrire des articles.

Il y a une hyper mise en avant de l’accessoire ("expérience inédite" etc), chez moi ça provoque le même type d’allergie que le lancement en grandes pompes de feu le "six35" qui devait révolutionner l’info... et n’était que de la mégalomanie narcissique et creuse.

-

Sur-vendre un produit façon marchand d’aspirateurs, ça ne séduit pas vraiment ceux qui sont à la recherche d’une alternative à notre société de consommation débile.

Il ne faut pas chercher à aller trop vite dans la vente, il faut travailler la qualité et laisser la qualité cheminer.

Et que dire des critiques achetés avec la carotte d’une liseuse mise en lot ... ?

Si un critique accepte d’écrire un article pour gagner, peut-être, une liseuse, ça inspire peu confiance sur sa probité éditoriale, et ce qu’il propulse. On dirait les blogs de filles qui écrivent des articles à la commande pour des marques de petites culottes.

-

On ne peut pas annoncer un nouveau monde, et reproduire les pires techniques de vente des marchands d’aspirateurs. Un peu de respect du critique, un peu de respect du lecteur. On n’est pas des oies qu’on gave de force, en nous culpabilisant si l’on refuse la pâtée imposée.

jean-francois @ 2010-10-31 20:56:42

Votre commentaire, M.0000 - même pas capable de le signer - est aussi débile que vos arguments.

Thierry Crouzet @ 2010-10-31 22:20:01

@Jean François 000 est un habitué du blog, pas un anonyme. C’est sa signature

@000 La méthode de production du texte est aussi importante que le texte lui-même dans sa phase de production. Si les gens veulent parler du texte, ils n’ont qu’à le lire. Tu veux pas que j’écrive un texte de dix pages sur un texte qui en fait 30.

Le communiqué de presse ne fait pas spécialement référence à la façon dont le texte a été écrit d’ailleurs.

Cyroul @ 2010-11-01 00:55:42

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme (chez @crouzet) - http://is.gd/gxU2a

Donjipez @ 2010-11-01 01:07:03

RT @cyroultwit: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme (chez @crouzet) - http://is.gd/gxU2a

000 @ 2010-11-01 01:32:17

@ jean-francois

Il ne suffit pas de proclamer qu’on lance une "expérience", pour avoir droit à 300 articles pour une nouvelle écrite en quelques jours...

Des millions d’écrivains ont écrit des milliards de textes,

pour se distinguer et justifier l’attention du lecteur et du critique, il faut un peu plus qu’un coup marketing facile.

Ce concept "d’expérience" est devenu une facilité du Web, pour réclamer l’attention du monde, un peu trop facilement.

-

Thierry bute sur la réalité de la longue traîne : on a trop de choses à lire pour faire spécialement attention à ses écrits.

Alors il cherche comment faire pour échapper à cet anonymat de la longue traîne, comme un nageur qui veut fuir un tsunami.

La longue traîne est un tsunami qui écrase les créateurs contemporains

(.... Boulez déjà voulait qu’on brûle les partitions de Mozart (la longue traîne historique des archives), pour forcer le public à écouter les compositeurs contemporains...)

jean-francois @ 2010-11-01 01:46:30

Parfait 000, j’ai hâte de connaître vos propositions. Apparemment, vous avez d’autres alternatives > jouez le jeu des médias sociaux et partagez-les. Dans la vie, il y a ceux qui théorisent et qui ne font rien et il y a ceux qui tentent des choses après avoir théorisé.

Capucine Cousin @ 2010-11-01 07:37:44

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme via @crouzet - http://is.gd/gxU2a

Degriff Mac @ 2010-11-01 07:45:51

RT @Capucine_Cousin: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme via @crouzet - http://is.gd/gxU2a

Thierry Crouzet @ 2010-11-01 07:47:07

RT @Capucine_Cousin: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme via @crouzet - http://is.gd/gxU2a

Marthe Neda Gonthier @ 2010-11-01 08:59:19

V @oli2be: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://is.gd/gxU2a /@Capucine_Cousin @crouzet #Web

jean louis Frechin @ 2010-11-01 09:06:01

“@crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme via @crouzet - http://is.gd/gxU2a” > nouveaux proletariats non remunerés ?

Laurence Aucordier @ 2010-11-01 09:46:44

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

ajib mahrach @ 2010-11-01 10:07:36

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme : http://wik.io/PI5t3

breizh2008 @ 2010-11-01 10:24:57

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/aw0Jqg

David Labouré @ 2010-11-01 17:35:45

RT @crouzet: Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/azq3L5

Typy Zoberman @ 2010-11-01 18:25:39

Tu m’as convaincu, je vais faire un commentaire, malgré ma faible influence (:

Je te préviens quand c’est fait !

fra\_ise @ 2010-11-01 21:36:55

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://is.gd/gxU2a /@Capucine_Cousin @crouzet @oli2be #Web

decryptages @ 2010-11-02 08:18:51

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme http://bit.ly/b1gkxV @crouzet via @ownicrew #alternatives

JD Boutet @ 2010-11-05 21:49:12

Le 2.0 sans réciprocité, c’est l’hyper-capitalisme (via @crouzet) http://bit.ly/aw0Jqg

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