Thierry CROUZET
Ces écrivains qui ne sont pas écrivains
Ces écrivains qui ne sont pas écrivains

Ces écrivains qui ne sont pas écrivains

Je reprends la bobine déroulée par Éric Chevillard et je vais tenter d’en tirer quelques fils plus abrasifs sur la réalité de notre littérature contemporaine.

Tous ces romanciers qui ne bloguent pas, qui ne s’adonnent pas aux timelines, aux feedbacks incessants de leurs lecteurs, ne vivent pas dans notre temps, ils ne peuvent même pas le percevoir, comment pourraient-ils en parler dans leurs œuvres ? En parlant d’œuvres, il n’en est point. Juste des paquets de texte au mieux commercialement attractifs pour ceux qui se sont attardés dans le xxe siècle.

Je ne nie pas la nécessité pour un auteur de s’abstraire du flux, de produire des textes en vase clos, mais je pense que, sans la pratique du flux, ces textes ne peuvent tout au plus que poursuivre une vague nostalgie désuète qui indiffèrera nos descendants et qui, en attendant, m’agace.

À force de vivre avec pour fenêtre sur le monde TF1 et les vieux médias top-down, on ne vit plus dans le monde, mais dans un parc d’attractions. Et toute lecture qui en découle n’en est que plus factice. On célèbre en usant de critères esthétiques dépassés et on invente un panthéon déconnecté de la contemporanéité. Les auteurs innombrables qu’évoque Chevillard ne sont tout simplement pas des auteurs.

J’ai écrit qu’un auteur qui ne serait pas cyborg ne serait pas auteur. J’ai écrit qu’un auteur qui ne pratiquerait pas l’autopublication, ce que je fais en cet instant même, ne serait qu’un réactionnaire. Je peux tirer un constat de ces deux assertions : les auteurs qui ne pratiquent pas le flux manquent d’intelligence et ne veulent surtout pas que la société se transforme. Que peut-on attendre de tels artistes ? Ne cherchez pas. Lisez les auteurs des siècles passés, ils ont déjà tout dit à leur place.

Ces auteurs qui refusent le flux se positionnent encore dans la chaîne du livre. Il y avait un premier maillon, un second, un dernier maillon, faible, le lecteur. Nous, homofluxux, nous plaçons dans un écosystème : décentré, sans haut, sans bas, où tout le monde interagit constamment. Nous pratiquons cette littérature vivante en même temps que nous vivons.

Et si je projette de me déconnecter de ce flux, ce n’est pas pour le nier, c’est pour en analyser à distance les merveilles, pour questionner le vieux monde dominé par les chaînes.

Nous pouvons sans nous renier écrire des textes homothétiques, ces textes imprimables éventuellement sur le papier, mais nous ne pouvons leur donner de la force, de la nécessité, du sens, que si nous sommes par ailleurs des habitants de l’écosystème fluxiste (je m’amuse avec ces dérivés de flux, mais il faudra bien de nouveaux mots pour parler de ce que nous expérimentons).

Des chaînes à l’écosystème, c’est la révolution de notre temps. Elle se joue sur le terrain politique comme artistique. Ceux qui forgent les maillons sont nos adversaires. Alors, contrairement à Chevillard, je ne suis pas surpris qu’ils ne nous rejoignent pas en plus grand nombre.

Crouzet @ 2011-03-19 09:15:07

Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://bit.ly/dIKPPk

ALSAGORA @ 2011-03-19 09:20:56

RT @crouzet: Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://bit.ly/dKMrra

Guy Boulianne @ 2011-03-19 09:30:06

RT @crouzet [ http://bit.ly/hIdYTx ] Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://bit.ly/hOb5Wg

Vincent Beneche @ 2011-03-19 10:16:21

Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://goo.gl/fb/X3wn9 #coupdegueule #édition #blogs #une

John Baarli @ 2011-03-19 11:39:20

RT @tcrouzet: Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://bit.ly/dIKPPk

Paul Leroy Beaulieu @ 2011-03-19 12:55:30

À force de vivre avec pour fenêtre sur le monde TF1, on ne vit plus dans le monde, mais dans un parc d’attractions.http://bit.ly/gh4xbW

Christine Genin @ 2011-03-19 15:43:54

RT @crouzet Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://bit.ly/dIKPPk

Numeriklivres @ 2011-03-19 15:46:30

RT @cgenin: RT @crouzet Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://bit.ly/dIKPPk

francis royo @ 2011-03-19 18:10:27

Ces ecrivains qui ne sont pas écrivains / éloge du flux http://bit.ly/etHbvr chez @crouzet

OeO @ 2011-03-20 05:59:08

suite à Chevillard par @crouzet http://blog.tcrouzet.com/2011/03/19/ces-ecrivains-qui-ne-sont-pas-ecrivains/

Joachim Séné @ 2011-03-20 09:16:37

RT @oeuvres_o: suite à Chevillard par @crouzet http://bit.ly/gwBw8n | je lis&suis attérré face aux vides arguments de TC… mélancolique.

Martine Sonnet @ 2011-03-20 09:27:02

RT @joachimsene http://bit.ly/gwBw8n | je lis&suis attérré face aux vides arguments de TC… mélancolique | moi aussi : stérile

Guillaume Vissac @ 2011-03-20 12:00:37

idem RT @oeuvres_o: suite à Chevillard par @crouzet http://bit.ly/gwBw8n | je lis&suis attérré face aux vides arguments de TC… mélancolique.

cjeanney @ 2011-03-20 13:21:10

Bonjour Thierry, juste commenter pour donner mon sentiment qui vaut ce qu’il vaut, c’est à dire que pouic : je sens que tu es comme allergique aux cases, aux rangements, aux hiérarchies brutales, conservatrices, aux tranchées dans lesquelles on veut nous faire marcher, bref, tu veux que ça dépote, que ça diffuse à l’horizontale et j’aime bien ça.

Mais quelque fois, me semble que tu imposes (proposes ?) aussi des lignes fermés et des rangements définitifs, comme décider qu’un écrivain qui ne serait pas dans le flux serait forcément bouffé par une fenêtre sur le monde TF1, c’est un poil sans nuance. Y a mille façon d’écrire, et les hiérarchiser de manière verticale...

Bref, je me demande à quel point ça n’est pas contradictoire de proposer (imposer ? :-)) des lignes fermées pour en combattre d’autres. C’est comme combattre la violence en balançant des grands coups de poings dans le gueule (mais c’est juste mon sentiment-qui-vaut-que-pouic, hein).

GVissac @ 2011-03-20 13:24:04

J’ai deux réactions (j’ai envie de dire "primaires") épidermiques à la lecture de ce texte :

1) Peut-on m’expliquer où se trouve le lien entre l’absence d’un auteur en ligne et la mauvaise qualité de son écriture ? Parce que des auteurs qui ne s’investissent pas sur le web il y en a des tonnes, et ça ne les rend pas négligeables pour autant, et surtout ça ne leur enlève pas leur qualité d’auteur enfin !

2) Il y a quelques temps, aux balbutiements de la littérature numérique (à supposer qu’on en soit sorti), le message proposé par les acteurs du numérique ressemblaient à "peu importe le support, ce qui compte c’est le texte", message qui me convenait parfaitement d’ailleurs et dans lequel je continue de m’inscrire et de me retrouver. Or ce billet donne l’impression de retourner complètement ce message : ce qui importe, c’est d’être en phase avec le "flux", peu importe ce que c’est censé vouloir dire.

Je vais sans doute enfoncer des portes ouvertes mais il me semble que la force, l’impact ou l’importance d’un auteur réside uniquement dans son écriture et nulle par ailleurs, et certainement dans une posture qu’il aurait ou n’aurait pas face à tel ou tel média.

Thierry Crouzet @ 2011-03-20 14:17:55

Je commence par ta conclusion que je n’accepte pas. Je ne veux pas revenir sur le débat fond/forme... mais l’écriture seule ne suffit pas. Les écrivains nous restent par la force de ce qu’ils ont à nous dire autant que par la force avec laquelle ils l’expriment.

Parmi les auteurs connus d’aujourd’hui de nombreux écrivent avec art, mais n’ont rien à dire... rien qui n’intéressera personne demain et qui n’intéresse même pas ceux qui aujourd’hui vivent au présent.

Toute ton argumentation repose sur le cette proéminence du texte lui-même sur ce que dit le texte. Un point de vue idéaliste (et pour le coup vieux jeu) que je ne peux que rejeter. Quand on aborde le monde par son côté complexe, on évite d’entrer dans des raisonnements A->B->C... ce que je dénonce dans ce papier... pour entrer dans les rebouclages propres aux écosystèmes.

Alors ton 1... je n’ai jamais dit le contraire. Flaubert n’était pas en ligne et écrivait fort bien. Être en ligne n’est pas indispensable pour bien écrire. Mais comme je l’ai dit, cela ne fait pas pour moi un écrivain, loin de là.

Et ton 2... non encore une fois. Il me semble que pour dire des choses qui portent, il faut qu’elles parlent de leur temps ou au contraire s’y opposent par rejet. Si tu n’expérimentes pas le flux, si tu ne deviens pas un peu cyborg, tu échappes à quelque chose que les hommes vivent pour la première fois de leur histoire... Tu te coupes de la source de nouveauté propre à notre époque.

Et quand je me déconnecte, c’est justement pour aller contre, pour voir ce qui est possible sans, mais après l’avoir expérimenté. Pas en simplement le niant.

Je retourne dans le jardin…

cjeanney @ 2011-03-20 14:32:02

tentative de 2e commentaire puisque 1er mangé : à force de tracer des lignes on réduit. On peut être dans le flux, à côté, en dehors ou à cheval sans être catalogué/jugé bon ou mauvais pour le service. Je crois que c’est ça qui dans ton texte provoque des réactions.

Et en plus (ce que je disais dans le 1er com) je trouve ça terriblement contradictoire de combattre des idées reçues ou toutes faites (comme tu aimes le faire, j’aime bien cette façon de voir les choses autrement chez toi) et installant à la place d’autres idées binaires : ça bon, ça mauvais.

Vaudrait mieux élargir qu’élaguer me semble.

Rémy Soubanère @ 2011-03-20 15:10:23

Peut-être que ce qui fait le geste artistique c’est une prise de liberté vis-à-vis de régimes de signes pour s’approcher au plus près du Réel, ce qui est.

Qu’est ce qui fait la valeur d’un écrivain ? Le travail sur sa matière, la langue, le langage. Cette langue il s’en libère, se l’approprie, la fait sienne — son geste est là.

Ce qu’on lit dans ce billet, c’est un mot d’ordre, c’est l’asservissement du geste au support. On cherche à se dégager d’une hygiène (le livre) pour en substituer une autre (le flux). Nulle part une prise de liberté. Qui est, dès-lors, un réactionnaire ?

Mallarmé avec son coup de dés produit le plus grand attentat au livre, précisément parce que le support de son geste est le livre.

Si votre support est le web, parce que vous y êtes bien, que ces questions de flux vous intéressent, soit. Tout reste à faire. C’est ce support qu’il faudra questionner, pousser au-delà de ses limites, c’est ici qu’il faudra produire un geste.

Quel intérêt il y a-t-il à opposer des supports à part perdre son temps ?

A trop vouloir rentrer dans l’histoire, avec toutes les "grandes révolutions de notre temps" que l’on pourrait imaginer, on finit par ne devenir que le symptôme d’une époque.

brigitte Celerier @ 2011-03-20 15:26:27

je ne suis pas écrivain, je ne suis pas juge.

Un petit détail : je ne suis pas certaine, mais pas du tout, que le monde contemporain se limite au flux. Il y a aussi les boulangers, les marins pêcheurs, les jeunes bourgeoises, les SDF etc... enfin un tas de gens qui existent bougrement et se moquent allègrement du flux. Et qui existeront toujours.

Un peu comme les gens qui pensent qu’on fait de la politique ou une révolution avec internet, alors que ce n’est qu’un moyen permettant d’attirer la couche jeunesse à moyens.

Quand à la littérature, là aussi, je ne suis que "consommateur" (mot affreux, tant pis) et je n’ai aucun problème pour lire un texte sur écran ou sur papier. M’en moque. Sur écran il y en a sensiblement plus à ma portée rapidement.

Rien non plus contre les livres "augmentés" ou plutôt beaucoup : je trouve que ce sont souvent des gadgets.`Reste les livres unissant son, image, texte, comme, entre autres, la revue "D’Ici là" et je trouve ça passionnant, mais pas au point de représenter toute la littérature.

Benoît Vincent @ 2011-03-20 15:52:03

Bon allez, me lance, sans juger, ni préjuger.

Me semble que 1. l’important est le texte quel qu’en soit le support je suis d’accord avec Guillaume sur ce point ; 2. mais le texte n’est précisément pas, dans mes propos, l’œuvre, et sûrement pas le "livre". Ou alors un livre mallarméen-blanchotien, celui justement désigné par Thierry (ou François Bon) comme écosystème. Un texte qui qui déborde la fixité des pages et ressemble plus aux textes d’inspiration “rhizomatique" à la Deleuze (relayé par Claro par exemple). Un hypertexte (voir thèse Olivier Ertzscheid), super texte, un entretexte, peu importe les néologisme pompeux, c’est l’idée qui compte. Et ce que je désigne, en premier lieu, dans le "lir&crire", le va-et-vient permanent qu’incarne, plutôt que ne l’induit, le flux internet. Texte qui déborde aussi, faut-il se le rappeler, le nom propre de l’écrivain, et les crochets limitants d’une biographie.

(D’accord sur les gadgets indiqués par Brigitte ; aucun intérêt ni d’un point de vue littéraire, ni d’un point de vue médiatique, comme les bonus des DVD.)

De là à dire qu’il y a des bons et des mauvais écrivains ou des bons écrivains intéressants ou pas, ça ne me concerne guère. C’est sûr que la plupart de la production livresque n’a aucun intérêt. Mais là encore c’est quiproquo sur ce que désigne le terme "littérature".

Enfin, comme petit écologue, serais d’autant plus prudent dans les références à l’écologie, pour éviter de tomber dans les travers dénoncés (à tort à mon avis) par tous les petits Sokal-Bricmont de l’Université (par exemple, mais d’ailleurs aussi) : l’écosystème montre de nombreuses rétroactions, des dépendances, des nécessités, des habitudes, et un désintéressement (anonyme, collectif) qui ne semblent pas encore tout à fait partagés sur le net. Et puis il y a les facteurs limitants, à ne pas négliger.

Thierry Crouzet @ 2011-03-20 16:50:31

@cjeanney Ma méthode est aussi la provocation... c’est aussi comme ça qu’on peut faire bouger les lignes... et rien de tel que de ranger dans des cases pour provoquer, y’a pas d’autres méthodes à ma connaissance.

Mais je vais tenter d’écrire un billet pour répondre à tout le monde... de manière plus nuancée :-)

Mais je vais pas redéfinir ce qu’est le flux... si on parle de flux, c’est que ce n’est ni Internet, ni le Web, ni les blogs... OK. CF alternative nomade. La notion d’écosystème est fondamentale dans cette histoire.

Christine Genin @ 2011-03-20 17:03:05

Pour mettre mon grain de sel, je trouve la position de Thierry certes provoc mais intéressante car elle pose de vraies questions ... et en tout état de cause n’est pas plus (ni moins) caricaturale (symétriquement) que celles des tenants du papier dans leurs tribunes du Monde !

000 @ 2011-03-20 20:21:00

Un grand écrivain n’accorde pas une importance démesurée à un trait de modernité.

Quand Proust parle du téléphone ou de l’automobile, qui ont été des révolutions à son époque, cela reste des passages qu’on pourrait parfaitement supprimer de l’oeuvre sans rien lui ôter d’essentiel.

Il ne se laisse pas avoir par la modernité, au point de croire qu’il faut écrire un roman sur la façon dont le téléphone ou l’automobile révolutionnent la vie sociale, mentale, etc.

Il laisse ça aux essayistes qui réagissent à chaud sur la modernité.

-

Son génie c’est de construire des personnages, et le cadre dans lequel ces personnages vivent n’est qu’un élément très superficiel.

Un grand écrivain est d’abord quelqu’un qui construit des personnages.

-

Tolkien est très moderne, en créant des personnages qui vivent avant l’âge technique.

Tolkien ne nous dit rien de son époque, et pourtant il est moderne et puissant. Il ne croit pas que la modernité c’est de décrire son époque.

-

Pour le moment, tu es plus un essayiste qu’un écrivain. Tu es intéressant quand tu décris la modernité, mais tu n’as pas construit de personnages fascinants.

(De même que tu n’as inventé aucun langage. Tu parles comme au XXe siècle, avec des éléments de langage qui n’ont rien de neuf. La modernité qui est la tienne est bien plus celle de l’essayiste, que celle de l’écrivain).

Cela dit sans mépris pour les essayistes. Du moment que les essayistes ne prétendent pas réduire la littérature à l’essai moderniste.

Je me fous de ce que Proust dit du téléphone ou de l’automobile. Je m’intéresse à ses personnages et à son langage.

Ce qu’il y a de plus périmé chez Proust, c’est justement les passages où il parle de la modernité de son époque. Le téléphone ne nous étonne plus, Albertine nous étonne toujours.

Parler de la modernité, c’est le plus sûr chemin pour être très vite périmé en tant qu’écrivain.

Thierry Crouzet @ 2011-03-20 20:38:08

Le sujet c’est pas moi... et tu n’as pas digérer le nouveau roman... les personnages je m’en contre-fiche... et c’est ce que je ne supporte plus chez Proust quand je le relis aujourd’hui... je ne l’aime que quand il décrit, parle d’art, d’idées...

000 @ 2011-03-20 20:54:19

Tu es comme Valéry : tu n’aimes pas les oeuvres littéraires.

Tu préfères la correspondance de Flaubert à ses romans.

C’est ton droit, mais alors évite de parler de la littérature, si ton objectif est de détruire l’oeuvre pour ne garder que le contenu, ce qu’on trouve dans une correspondance.

J’aime l’oeuvre, la création spécifique qu’est une oeuvre, avec ses personnages, son langage, son scénario, le roman, le film.

Tu n’aimes pas la littérature, et tu veux parler de l’avenir de la littérature.

Laissons l’avenir de la littérature à ceux qui aiment les oeuvres littéraires, les personnages, les scénarios, la forme, le style, et non les seules idées sociales ou politiques.

Les essayistes qui ne s’intéressent pas à la forme littéraire n’ont rien à décider sur son avenir.

Thierry Crouzet @ 2011-03-20 21:09:39

Comme si la forme se limitait aux personnages... Toute personne qui écrit se préoccupe de forme... C’est toi qui n’est pas sensible à cette diversité de formes.

000 @ 2011-03-20 21:53:00

Le nouveau roman est typiquement une nouveauté devenue très vite périmée.

Comme tout ce qui prétend tout changer trop vite. Cela devient un épisode daté de l’histoire, une secousse vite abandonnée, trop étrangère, trop obsessionnelle, trop limitée.

Don Lo @ 2011-03-22 21:19:07

Brièvement je me suis cru un peu écrivain parce que j’arrivais à écrire et que j’étais publié.

Et puis la question est tombée : qu’est-ce que j’écris ? Pour quoi ? Pour qui ?

Sans réponse depuis un moment, j’ai arrêté.

Silvae @ 2011-03-25 06:43:38

[veille] Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://goo.gl/PWdRw

Matias Grenn @ 2011-03-25 07:04:01

RT @Silvae: [veille] Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://goo.gl/PWdRw

Gerda @ 2011-03-25 07:40:17

RT @Silvae: [veille] Ces écrivains qui ne sont pas écrivains http://goo.gl/PWdRw

welovewords @ 2011-12-19 09:59:02

"Ces écrivains qui ne sont pas écrivains" par @crouzet http://t.co/wVhvv0Xu

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