Thierry CROUZET
Internet nous coûte collectivement
Internet nous coûte collectivement

Internet nous coûte collectivement

Dominique-Emmanuel Blanchard m’attrape au vol à Bordeaux, sac à dos, avec bonnet et contre-jour. Twittérature, réseaux sociaux, l’avenir du Net et son échec, l’hypercentralisation sous le prétexte de la décentralisation, la mise en vente de mon compte Twitter.

Damien Fayolle @ 2013-05-16 10:32:05

Salut Thierry,

différence et répétition, il y a dans l’échange de la création(différence) qui n’atteint pas la cible (lectorat) parce qu’elle n’est pas formatée par la communication(répétition), pourtant il y a bien échange présentement(différence), c’est là le mystère et l’instabilité vertueuse contre les répétitions. Donc tout bouge mais à la manière des glaciers,imperceptiblement et énergiquement.

@+

Thierry Crouzet @ 2013-05-16 17:18:17

Que tout bouge, j’en doute pas.. conséquence du second principe de la thermodynamique... reste à savoir dans quel sens? Et là permet moi de doute que ça aille nécessairement en avant...

Damien Fayolle @ 2013-05-16 18:07:17

j’étais entrain de lire un post de François Bon où il constatait l’usage généralisé (contrairement à nous) de la lecture numérique à New-York et de la méfiance que celle-ci rencontrait en France, je trouve le constat juste et le mouvement est ici entravé parce que on a du mal culturellement à prendre tout cela au sérieux.L’énergie américaine ne vient pas du faite de l’hyper centralisme du net mais plutôt de l’absence d’inhibition. C’est donc avec enthousiasme que je vois la structure du livre et de la lecture quitter le vingtième siècle. Si on veut sortir de la récession c’est à nous de rendre le net bénéfique par un usage ambitieux du numérique. J’attend ton Eratosthène...

Thierry Crouzet @ 2013-05-16 18:31:57

Ce qui est bien c’est que quand on écrit maintenant on est sûr qu’il sortira. :-)

Il est évident que la lecture va passer au numérique et à 100%. Je n’ai jamais eu aucun doute. L’encre électronique couleur arrive, les supports flexibles de grande taille... le papier sera bientôt plus qu’un vestige.

L’hyper centralisation actuelle du Net est un fait. Elle n’est pas éternelle. Aux US, on pense toujours qu’on peut prendre la place des autres, rien n’est définitif... c’est tout le contraire de chez nous.

Ératosthène sommeille chez Fayard... et dans ma tête. C’est toujours bon les breaks dans un projet d’écriture.

Damien Fayolle @ 2013-05-16 19:12:15

Tu connais mon aversion (définitive) pour la logique auteur -éditeur - Médiat qui elle est hyper centralisée en plus d’être agonisante ce qui est un comble(french paradox).La logique de publie.net me parait meilleure et tu peux publier Ératosthène en plusieurs tomes! c’est plus élégant d’un point de vue intellectuel. Là devrait être la bonne ambition, rien ne t’empêche de travailler avec Fayard pour le tout venant.La pyramide renversée en quelque sorte (gage d’une parfaite stabilité)Je formule tout haut un vieux rêve méditerranéen.

Thierry Crouzet @ 2013-05-16 20:29:22

Il se trouve que chez Fayard j’ai deux éditrices avec lesquelles j’aime travailler, qui ont du temps à me consacrer et ça c’est irremplaçable. Le problème n’est plus de publier un livre, mais de le créer. Je ne travaille pas avec une pyramide mais avec quelques personnes.

Cela ne m’empêche pas de travailler à des textes dédiés à l’autopublication. Par exemple, l’homme qui lave les mains, bio sur laquelle je bosse en ce moment sera un ebook en creative common.

Publier Ératosthène en plusieurs tomes ça n’a pas trop de sens même s’il serait facile de découper le texte en 9 parties puisqu’il se compose de 81 chapitres de quelques pages.

Damien Fayolle @ 2013-05-16 21:11:55

Bon,bon encore raté j’attendrai sagement le business plan marketing des deux dames professionnelles de la profession éprises de philosophie antique, Je suis ravi par le cristal du soir deuleuzien.

@+

Visibilité
Newsletters Me soutenir