Thierry CROUZET
20 raisons de s’autopublier
20 raisons de s’autopublier

20 raisons de s’autopublier

  1. Les blogs totalisent chaque jour plus de lecteurs que les livres édités. Il y a donc un immense public pour les autopubliés.
  2. C’est un moyen de voir si un texte trouve un public, étape potentiellement préalable à une édition classique.
  3. L’auteur conserve ses droits plutôt que de les céder à un tiers qui statistiquement ne lui fait pas gagner un rond (revenu moyen par livre environ 5000 €, c’est à dire presque rien pour les auteurs qui ne sont pas dans le top 500 et qui alors mendient des interventions dans les lycées ou les médiathèques).
  4. Travailler avec un éditeur implique un temps long, des négociations, des plannings… autant de contraintes administratives qui peuvent être pesantes et que l’autoédition supprime.
  5. C’est écrire et donner à lire presque tout de suite.
  6. L’auteur publie ce qu’il désire et non ce qu’un tiers juge intéressant.
  7. À ventes égales, c’est gagner au moins deux fois plus.
  8. C’est connaître ses ventes en temps réel.
  9. C’est prendre les risques que les éditeurs prennent de moins en moins.
  10. Ça ne coûte rien, sinon du temps (exactement comme l’écriture).
  11. C’est un moyen de s’affranchir des rayonnages, des catégories, des formats, des tendances, des positionnements…
  12. C’est l’occasion d’aller seul face aux lecteurs et de ne pas se cacher derrière un tiers.
  13. C’est exploiter les nouvelles possibilités techniques, donc vivre son temps, chose assez importante pour un auteur.
  14. C’est obéir à ses envies profondes plutôt qu’à celles des autres, et notamment de leur porte-monnaie.
  15. C’est risquer de ne pas être lu sans avoir la possibilité de s’en prendre à son bouc émissaire d’éditeur, à sa mauvaise attachée de presse, à son service commercial déplorable…
  16. C’est pouvoir écrire beaucoup et publier beaucoup.
  17. Ce n’est pas inconciliable avec se faire éditer. À chaque texte un canal de diffusion. Aucune raison de se fermer des portes.
  18. L’auteur édité peut s’autopublier de temps à autre pour mesurer, par comparaison, le travail effectué par son éditeur (et peut-être constater combien il est précieux).
  19. C’est publier ce qui sinon ne le serait souvent pas.
  20. C’est la meilleure façon de trouver un éditeur en cas de succès (soumettre un manuscrit, c’est ringard, le nouveau mot d’ordre est « Prouve-nous ce que tu vaux. »).
TheSFReader @ 2014-10-29 14:47:55

C’est aussi souvent un contact plus direct avec certains lecteurs (avec ses avantages et inconvénients). ;-)

Thierry Crouzet @ 2014-10-29 14:52:52

C’est mon point 12 :-)

TheSFReader @ 2014-10-29 14:59:22

Bon, je vais mourrir de honte dans mon coin...

Oliver Castle @ 2014-10-29 16:58:44

Excellent. J’y retrouve au moins 15 des raisons qui m’ont poussé à franchir le pas. Restons dans un élan de positivisme et occultons les galères de l’auto-édition.:)

TheSFReader @ 2014-10-29 17:31:52

Parce que certaines niches seront assez grandes pour un livre et son auteur, mais qu’avec un éditeur ça passe pas ?

Thierry Crouzet @ 2014-10-29 17:44:08

Oui, exactement... pour la poésie par exemple...

Claude Chabel @ 2014-10-30 03:55:35

Oui. OK. Apr?s des années de travail et de collaboration avec l’édition "traditionnelle" suivies de luttes et de ralbol devant des situations bloquées et blocantes... je ne peux qu’approuver. A suivre. J.Claude Chabel.

TheSFReader @ 2014-10-30 09:59:03

Parce que tant qu’à jouer au loto avec son temps, autant ne pas partager le lot si on gagne ?

TheSFReader @ 2014-10-30 10:02:14

Parce que montrer aux éditeurs qu’ils ne sont pas un passage obligé participe à l’équilibre des négociations sur des contrats futurs ?

Chris Simon @ 2014-11-02 10:50:51

merci pour cette liste. 20 points excellents, sauf pour le point 4, car l’autoédition doit aussi être plannifiée. La sortie de son livre se doit d’être auatant plannifiée que celle d’un livre d’éditeur. Du moins, c’est ce que je fais, et cette expérience me donne raison puisqu’elle porte ses fruits.

J’ajouterai une 21e raison, juste pour le plaisir : c’est peut-être la seule voie possible, pour un auteur qui n’a pas de Bestsellers, de gagner sa vie... L’avenir nous le confirmera.

simon @ 2014-11-05 16:44:14

Oui c’est juste mais je demeure allergique à lire longtemps sur écran; alors qu’un livre, je le tiens en main.

Etant plutôt littéraire et allergique aux mathématiques comme à l’informatique, je me vois mal me lancer dans un blog ou publier directement sur la toile.

Ceci étant dit pour ma part, je trouve au niveau publications sur papier ou sur la toile pas grand chose qui me stimule quant à la singularité d’écrire- j’entends cela au sens de ce que j’ai déjà dit sur FB.

simon @ 2014-11-05 16:45:12

Oui c’est juste mais je demeure allergique à lire longtemps sur écran; alors qu’un livre, je le tiens en main.

Etant plutôt littéraire et allergique aux mathématiques comme à l’informatique, je me vois mal me lancer dans un blog ou publier directement sur la toile.

Ceci étant dit pour ma part, je trouve au niveau publications sur papier ou sur la toile pas grand chose qui me stimule quant à la singularité d’écrire.

Thierry Crouzet @ 2014-11-05 16:49:47

1/ Déjà s’autopublier c’est pas forcément faire du numérique, on peut faire du papier cf Clitoria, http://blog.tcrouzet.com/clitoria/

2/ Tu dois mal chercher :-)

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